Enseignement supérieur. 76 projets innovants orientés vers le secteur économique

En effet, 89 projets entrepreneuriaux viennent d'être approuvés et concernent les domaines de la santé, de la pharmacie, de l'industrie, de l'agriculture, des services, du bâtiment, des travaux publics, du tourisme, des télécommunications, du textile et des industries manufacturières. Evoquant les résultats de la recherche, enregistrés au cours des deux dernières années, Kamel Baddari a affirmé, devant les sénateurs, la concrétisation de 3.249 brevets d'invention, 310 start-up, 2.611 micro-entreprises d'étudiants, 430 filiales au niveau de 117 établissements universitaires et 76 projets innovants orientés vers le secteur économique. Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique vient d’approuver le financement de 89 projets d'entrepreneuriat universitaire dans plusieurs domaines et spécialités, via les centres de développement de l'entrepreneuriat des établissements de l'Enseignement supérieur. Cette approbation traduit, selon ses initiateurs, «la dynamique ascendante de l'entrepreneuriat universitaire et l'adhésion des étudiants au processus de création de micro-entreprises, dans le cadre de l'appui au rôle de l'Université dans la création de richesse», précise le communiqué du Département de Baddari. Cette dynamique reflète, selon ce Département, «les progrès réalisés dans la création de micro-entreprises par des étudiants par incarner le passage de l'idée au projet. Les projets sélectionnés concernent les universités de Mascara, Sétif, Sidi Bel-Abbès, Tissemsilt, M'sila, Guelma, Alger, Tlemcen, Laghouat, Relizane, Biskra, Tiaret, El Bayadh, Souk Ahras, El Oued, Béjaïa, Constantine, Tipasa, Khenchela, Médéa, Skikda et Blida. Kamel Baddari, ministre de l'Enseignement supérieur, est resté catégorique, jeudi dernier, au cours de son intervention lors des travaux de cette plénière, au niveau de la Chambre haute, que l'Université algérienne était déterminée à jouer son rôle de levier du développement national. En effet et lors d'une séance plénière consacrée aux questions-réponses des sénateurs, au niveau du Sénat à Alger, le ministre a rappelé le rôle de l'université dans le processus économico-financier puisque, selon lui, l'université algérienne s'employait à jouer son rôle économique en tant que «levier du développement national», en misant sur «l'économie de la connaissance et l'innovation». Afin de concrétiser cette démarche qui s'inscrit, selon lui, en droite ligne de la vision de développement, tracée par le programme du Président Tebboune, pour la période 2024-2029, l'Université a intégré dans ses programmes de formation, l'Intelligence Artificielle (IA), la Robotique et tout ce qui a trait aux métiers de demain, citant, à ce titre, les spécialités proposées par le Pôle scientifique et technologique "Zoheir Ihaddaden" de Sidi Abdellah, dans la nouvelle ville à l'ouest d'Alger, notamment dans les domaines des systèmes autonomes, des mathématiques appliqués, de la cybersécurité et des nanosciences. Le ministre de l'Enseignement Supérieur est resté convaincu de l'importance de se mettre au diapason devant les mutations géopolitiques par affirmer, lors de cette plénière de jeudi dernier devant la Chambre haute que ces efforts illustrent parfaitement l'évolution universitaire en matière de Start-up et entreprenariat puisque, selon ses propos, l'Algérie a effectivement intégré l'évolution de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, en cours au niveau international, grâce à la formation des ingénieurs dans diverses spécialités de pointe dont les résultats seront visibles d'ici 05 à 10 ans. L'optimisme de l'orateur est de rigueur puisqu'il a rappelé, en outre, que le partenariat existe entre le secteur de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et des secteurs économiques comme l'agriculture, pour la production de fourrage et l'élevage dans le cadre de l'agriculture intelligente, évoquant «la commercialisation prochaine sur les marchés nationaux d'un nouveau fourrage», produit dans le cadre d'un partenariat entre le Centre de recherche scientifique et technique sur les régions arides (CRSTRA) de Biskra et le secteur de l'agriculture. Rappelons que Kamel Baddari avait lancé déjà, avec le ministre des Start-up, 84 maisons de l’entrepreneuriat à travers différentes universités du pays.


ads