Avant ou après l’été, avant ou lors des intempéries? . Quand déblayer un avaloir, nettoyer une route et dégager un caniveau?

Depuis les dernières intempéries, les agents sont sur la brèche pour dégager les routes, dégeler les routes et débarrasser les caniveaux. C’est bien, seulement quand faut-il mener de telles opérations? Quand déblayer et nettoyer un trottoir ou un avaloir, en cas de fortes pluies ou verglas? Avant ou après l’été? Pendant les intempéries? Ces sempiternelles questions divisent aujourd’hui tant les spécialistes que les gestionnaires de la voirie urbaine dès lors que déblayer une voirie peut s’avérer, pour certains, une tâche parfois inutile en temps ensoleillé! Pour autant, peut-on éviter les désagréments qui en découlent? Le balayage et l’entretien systémique et régulier des bouches d’évacuation des trottoirs et des caniveaux laissent à désirer à Oran. Ces opérations cruciales devraient être lancées en été lorsque les avaloirs sont asséchés et par conséquent, faciles à traiter. Ainsi, maintenir les grilles des avaloirs propres pour assurer un écoulement et une infiltration rapide et efficace des eaux pluviales fait partie des priorités de la municipalité, en cas d’intempéries mais hélas, cette opération importante est rarement lancée au moment opportun, ce qui cause généralement des obstructions et des blocages de caniveaux, lors des périodes d’averses et de neige. Les dernières intempéries ont dévoilé la «face cachée» de certaines opérations de curage des avaloirs soit en catimini, soit médiocrement lancées, ce qui a été à l’origine de débordements des chaussées. La ville d’Oran et ses environs limitrophes se sont transformées, le temps de deux à quatre jours d’intenses pluies, en un vrai réceptacle d’eaux pluviales notamment à Hai Sabah, et au centre d’Oran en particulier Miramar, bd de la Soumam, rue Khemisti etc…, ainsi que dans les périmètres avoisinant plusieurs localités et communes telles l’entrée de Bir El Djir, sans oublier les pourtours et l’intérieur du marché de gros d’El Kerma, Sidi Chahmi et Braya, pour ne citer que ces localités, classées en récurrence comme à risque d’inondation. L’avancée considérable des eaux pluviales vers les centres de telles communes ou localités a perturbé dangereusement la quiétude des citoyens. Pour ces communautés et ces communes, la gestion efficace des eaux pluviales, en temps d’intempéries, reste une option facultative tant la question du niveau de ruissellements et des écoulements est rarement abordée avec compétence et perspicacité. Le balayage des routes et des avaloirs nécessite un matériel spécifique et il est bien indispensable de faire appel à une entreprise spécialisée parce que le balayage classique ou manuel est à présent peu recommandé dans les grandes villes du monde qui font face chaque année à des pluies automnales en abondance. L’entretien des caniveaux et des routes des déchets composés de plastiques et de feuilles d’arbres est une opération élémentaire qui devrait être menée «durant l’été ou l’automne mais en tout cas, au plus tard avant les intempéries», ont suggéré plusieurs spécialistes.