Trop chers ont été les prix du mouton de l’Aid-Al-Adha en ce sens que des millions d’Algériens s’en sont privé tellement ils étaient hors de leur portée. Le sacrifice du mouton a obligé bon nombre de familles oranaises à faire exception à la règle et à se cloîtrer chez elles, une nouvelle fois, faute de pouvoir accomplir ce rituel sacré. A une semaine du l’Aid-Al-Adha, les familles se sont empressées d’acheter de la viande de mouton abattu à de prix plus ou moins accessibles, c’est selon la capacité du porte-monnaie. Les principaux points de vente ou marchés à bestiaux, d’habitude festifs et grouillant de monde et de demandeurs, ont dû déchanter en raison de la réticence manifeste des acheteurs devant les prix pratiqués, ce qui a contraint un nombre incalculable d’entre eux à rebrousser chemin, cherchant par ailleurs l’espoir de dénicher de la viande de mouton abattu dont la demande a été croissante cet Aid-Al-Adha. La célébration de la fête sacrée restera en travers la gorge de beaucoup de ménages qui n’ont pu accomplir le sacrifice ni même se procurer de la viande pour leurs enfants tant la mercuriale a été infernale. Les prix fixés à tout venant par les maquignons ont dissuadé les potentiels acheteurs faute de contrôle des prix rigoureux sur les marges de bénéfice engrangé qui selon le constat, fait au niveau de certains points de vente, a dépassé les 40.000.DA la tête d’un mouton vendu à 120.000 DA sachant que son prix réel ne devait pas plafonner au dessus de 80.000 DA. C’est alors que ressurgit au grand jour la fameuse et non moins délicate question relative au contrôle des prix qui même étant libres sur le marché comme le dicte l’offre et la demande, ne devraient pas être pour autant exagérés.
Quand la viande de mouton abattu fait l’affaire. Des prix certes libres mais exagérés
- par Carrefour
- Le 18 Juin 2024
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