Qui d'entre Luca Zidane, Oussama Benbot ou Anthony Mandréa gardera les bois de l'EN après-demain à l'occasion de son entrée en lice dans la CAN marocaine face au Soudan ? Du haut de ses 20 sélections et de sa présence à la précédente CAN en Côte d'Ivoire, Anthony Mandréa présente, à première vue, le plus solide CV à l'international par rapport à ses deux autres compatriotes et rivaux pour le poste de numéro 1, Oussama Benbot et Luca Zidane. Ce qui lui offre une certaine avance par rapport aux portiers de l'USMA et de Grenade quand bien même le patron technique de l'EN n'a pas voulu trancher publiquement avant de s'envoler pour le Maroc. Soucieux apparemment de laisser planer un brin de suspense au sujet d'un poste qui a, en Revanche, besoin d'un maximum de confiance, Petkovic avait, en effet, indiqué attendre le dernier instant avant de prendre une décision, ce qui n'est pas forcément la bonne démarche à l'approche d'une phase finale ni, probablement, la véritable version de ce qui se passe en interne et auquel le large public, ni les médias d'ailleurs, ne sont pas conviés. Depuis, les avis divergent à propos de celui qui mériterait de prendre place dansa cage face au Soudan. A ce sujet précis, chaque keeper et le contexte de sa sélection pour cette CAN laissent à penser que le poste du numéro 1 lui sera attribué. A commencer, justement, par le sociétaire du Stade Malherbe de Caen. Le revirement de Petkovic et sa flexibilité à son avantage, après lui avoir pourtant fermé la porte au nez en raison du niveau où il évolue cette saison, à savoir le troisième palier français, suggèrent, ainsi, que l'ancien mister de la Nati n'a pas vraiment trouvé mieux. S'il avait obtenu les assurances nécessaires ailleurs, quand bien même Guendouz serait forfait, il parait clair que Petkovic ne se serait pas rabattu sur un gardien de troisième zone.
Mandréa plutôt que Zidane?
De fait, s'il a été rappelé pour la CAN et pas avant alors que Zakaria Bouhalfaya a le profil du job, Anthony Mandréa a le droit et la légitimité pour croire en sa bonne étoile et se dire que Vlado croit vraiment en lui pour être le numéro 1. Un "sentiment" que Luca Zidane peut tout autant nourrir, lui dont le changement de nationalité sportive a été annoncé en grandes pompes par la FAF et qui a été convoqué promptement, dans la foulée, sans trop attendre, même si ses prestations en Andalousie, en Liga 2, laissaient parfois à désirer. Que dire maintenant après avoir déjà fréquente le groupe, étrenné sa première cape et fête la qualification au Mondial 2026 avec un groupe dans lequel il s'est parfaitement intégré ! Fort d'une riche expérience du très haut niveau à la faveur de son vécu en équipe première du Real Madrid, imperméable à la pression comme en témoigne sa gestion du prestigieux nom qu'il porte sur le dos et de nouveau performant en club, le fils de la légende des Bleus coche, pratiquement, toutes les cases qu'exige ledit poste convoité. Le fait de n'avoir disputé aucune joute amicale en amont de cette 35ème édition de la Coupe d'Afrique des Nations a, aussi, ombragé un peu plus le tableau et rendu la visibilité quasi-nulle pour ce qui a trait à l'identité de celui qui aura la responsabilité d'être le dernier rempart des Verts.



