M'dina Jedida. L’informel barre l’accès à l’école «Pasteur»

A la Ville Nouvelle, des élèves de l’école Pasteur sont régulièrement empêchés d’accéder à leur établissement en raison de l’occupation anarchique des abords par un marché aux puces informel. Une situation alarmante qui interpelle sur la protection de l’espace scolaire et la responsabilité des autorités locales". Des scènes choquantes se répètent aux abords de l’école Pasteur, située à la Ville Nouvelle. Tout au long de l’année scolaire, les accès à cet établissement éducatif sont occupés par des marchands informels qui ont transformé trottoirs et entrées en un marché aux puces improvisé, au mépris total de la sécurité et du droit à l’éducation des élèves. Chaque matin, parents et enfants sont contraints de se frayer difficilement un passage entre les étals pour atteindre le portail de l’école. Dans certaines situations, l’encombrement est tel que des élèves se retrouvent empêchés d’entrer en classe, accusant des retards ou rebroussant chemin. Une situation inacceptable pour un établissement censé offrir un cadre sécurisé et serein. À cette occupation anarchique s’ajoute un vacarme incessant. Cris des vendeurs, disputes pour les emplacements, altercations verbales, parfois même des bagarres, plongent les abords de l’école dans un climat de tension permanent, totalement incompatible avec l’environnement éducatif requis. L’école, espace de savoir et de protection, se retrouve ainsi prise en otage par l’anarchie de l’informel. Les parents d’élèves expriment une colère grandissante face à ce laisser-faire. Beaucoup dénoncent l’absence de contrôle et l’inaction des services concernés, alors que ce phénomène perdure malgré les multiples alertes. Pour eux, il est incompréhensible que l’accès à une école puisse être entravé de manière quasi quotidienne sans intervention durable. La libération des établissements scolaires de ce phénomène constitue aujourd’hui une urgence absolue, d’autant plus que les autorités de la wilaya d’Oran mènent actuellement une opération de libération des trottoirs et de lutte contre l’occupation anarchique de l’espace public. Les abords des écoles doivent être placés au cœur de cette démarche, car ils concernent directement la sécurité, la tranquillité et l’avenir des enfants. Si la question de l’informel reste un défi social et économique connu, elle ne peut en aucun cas justifier l’occupation des accès aux établissements scolaires. Il est impératif d’empêcher, tout au long de l’année, toute présence de marchands aux portes de l’école Pasteur et autres établissements, afin de garantir un passage libre, sécurisé et un environnement propice à l’apprentissage. Protéger l’école, c’est protéger l’avenir.


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