Eradication des commerces informels Soudeurs, mécaniciens, tôliers... La population réclame une extension de l’action à tous

L’opération visant à éradiquer les commerces informels sur les trottoirs est en cours. Les trottoirs commencent progressivement à retrouver leur fonction normale, mais la population réclame désormais une extension immédiate de l’action à tous ces établissements classés installés en milieu urbain. Soudeurs, mécaniciens, tôliers, ébénistes et autres installations industrielles, commerciales ou artisanales qui exercent en plein air, sur les trottoirs, la chaussée, les places publiques et devant les immeubles. Ces activités anarchiques représentent un danger sérieux pour la santé, la sécurité et l’environnement des habitants. Beaucoup de ces ateliers et établissements prolifèrent depuis des années, au sein des quartiers et cités sans document officiel ni autorisation, profitant de l’absence prolongée des commissions communales et de la wilaya, chargées pourtant de contrôler et réguler ces activités conformément à la réglementation en vigueur. Cette inaction a permis à des installations dangereuses de se développer en plein cœur de la ville, transformant des espaces publics en zones à risque. Les soudeurs opèrent directement sur les trottoirs et parfois sur la chaussée, exposant passants et riverains aux étincelles et au feu. Les mécaniciens et tôliers laissent huiles, solvants et déchets métalliques à l’air libre, polluant l’environnement et rendant les rues dangereuses. La circulation est souvent bloquée, les trottoirs et places publics occupés anarchiquement et la sécurité des citoyens compromise.
Pendant trop longtemps, cette situation a été tolérée. Le laisser-faire a créé un chaos urbain que la population ne veut plus subir. Les habitants réclament désormais des mesures fermes et immédiates. La libération des trottoirs montre que la ville peut reprendre ses espaces publics lorsque la volonté est là. Il est désormais indispensable d’éradiquer tous les ateliers et établissements sauvages, y compris ceux classés, afin de mettre fin aux dangers et nuisances, de déplacer ces activités vers des zones prévues et réglementées où elles ne mettent plus en danger la santé et la sécurité des citoyens et d’instaurer un contrôle strict et permanent par les commissions communales et de wilaya pour que ces espaces publics ne soient jamais réoccupés anarchiquement. La population exige des mesures immédiates et fermes. Les trottoirs, la chaussée, les places et les espaces devant les immeubles doivent redevenir libres, sûrs et accessibles à tous. Les habitants veulent circuler sans risque, profiter d’espaces propres et sécurisés et retrouver une ville ordonnée. Les ateliers et établissements sauvages, en exerçant en plein air et sans contrôle, représentent un manquement grave à la réglementation et un danger quotidien. Il est temps que les autorités locales prennent leurs responsabilités, agissent avec fermeté et garantissent un environnement sain et sécurisé pour tous les citoyens. «Rétablir les établissements classés ne suffit pas : il faut désormais contrôler chaque structure et sanctionner sans compromis ceux qui persistent hors norme. La loi doit s’appliquer avec fermeté pour que l’anarchie et les privilèges cessent définitivement.»


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