L'heure des comptes pour le colonialisme

«Le grand succès des ennemis de l’Afrique, c’est d’avoir réussi à corrompre les Africains eux-mêmes» Franz Fanon

C’est à travers une multitude de domaines que l'Algérie avait brillamment réussi à affirmer son rôle de leadership en Afrique et ce, en réussissant à s’imposer dans des secteurs-clés, notamment : la sécurité, l'économie et la justice. Ainsi, l’Algérie joue un rôle de premier plan dans la confection de la paix et la sécurité sur tout le continent. Elle préside le Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine. Sur le plan économique, le pays travaille sans relâche, afin de devenir un moteur de la performance industrielle. En plus de cela, il faudrait penser à renforcer le commerce intra africain qui tourne au minimum par rapport à ses capacités réelles. Le secteur de la justice, quant lui, n’a pas été épargné par ces initiatives de réformes continentales. Ainsi, l'Algérie avait promu des idées très appréciées, en vue de procéder à la réparation des crimes coloniaux et la consolidation de l'identité historique africaine, longtemps victime d’un avilissant déni.
Une autre victoire vient d’être remportée qui va notamment renforcer sa présence et son rôle diplomatique sur la scène africaine. Justement, le choix de l'Algérie pour abriter la première Conférence africaine sur la production locale des médicaments et d’autres technologies de la santé, confirme son leadership continental. Ce choix a été fait par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Dans son discours d’ouverture lu par le Premier ministre, le chef de l’Etat explique que le choix de l’OMS a été motivé par plusieurs considérations dont les réalisations et les performances opérées dans le domaine de l’industrie pharmaceutique ainsi que le saut qualitatif que connaît ce secteur stratégique. Effectivement, l’industrie pharmaceutique algérienne ne cesse de connaître, au fil du temps, des performances très appréciables et ce, en dépit de la concurrence acharnée avec les puissances de l’industrie pharmaceutique mondiale. Réussir donc à s’imposer contre le gré et la cupidité des grands labos mondiaux qui détenaient, depuis des décennies le monopole de ce créneau devenu vital et lucratif, à plus d’un titre, n’était pas une chose aisée.. L’Algérie préfèrerait–t-elle travailler, dans un cadre continental collectif, afin d’avoir plus de force et pouvoir ainsi contrecarrer les menées subversives des labos ayant horreur de la concurrence de ces «p’tits» ambitieux…, ces derniers longtemps relégués au stade de simples consommateurs qui devraient payer des millions en devises, en vue de se faire soulager de leurs maux…


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