De plus en plus les hommes laissent leur femme se faire dépister. Entre 150 et 200 femmes dépistées par jour

Le dépistage précoce est crucial pour la définition et la garantie de moyens de traitement rapides et optimaux recommandent les médecins. Les hommes devraient accompagner leur épouse pour des mammographies et ou des examens cliniques. Mais cela ne signifie guère qu’ils ne devraient pas les laisser seules se faire dépister dès lors que la conception et l’appréhension du cancer du sein est une responsabilité qui doit être au demeurant partagée et discutée en partenariat et non en isolement. Cet amalgame de non coopération des hommes avec leur femme en ce qui concerne la question du dépistage du cancer du sein ou d’autres affections transmissibles considérées jadis comme un tabou commence progressivement à disparaître de la société. Ce qui amène aujourd’hui de fortes proportions de gente féminine de tout âge à se faire examiner cliniquement qu’elles soient accompagnées ou non. Cette transformation mentale opérée chez les jeunes célibataires et les épouses a caractéristique d’une prise de conscience à l’égards du cas santé envers tout ce qui peut l’affecter a touché de près ou de loin l’l.A la veille de la clôture de la Caravane de sensibilisation et de prévention contre les risques du cancer de sein s’étalant du 2 octobre au 6 novembre 2025 dans la wilaya d’Oran, les chiffres paraissent révélateurs de cette prise de conscience. Médecins, oncologues et responsables de la DSP se veulent d’ores et déjà optimistes. «Les cliniques mobiles mises en place par la DSP afin de faire dépister le maximum de femmes dans les zones d’ombre et les communes éloignées ont apporté leurs fruits», a indiqué mercredi à cet effet une responsable de la direction. De même que les centres de dépistage mis en place au niveau des mosquées ont eux aussi contribué à faire sortir les femmes de leurs domiciles afin de les sensibiliser et les prévenir contre le risque d’atteinte par le cancer du sein et du col de l’utérus en plus de campagnes de dépistage lancées entre autres au CHU d’Oran et à l’hôpital 1er Novembre de l’USTO. En moyenne entre 150 et 200 femmes se font dépister à Oran chose qui ne se réalisait pas durant le mois de l’année dernière et ce grâce au rôle des cliniques mobiles dépêchées dans les zones d’ombre et les effectifs de médecins renforcés et dont l’objectif n’était autre que convaincre les hommes à laisser leur femme se faire dépister en toute discrétion et en toute tranquillité.