Lutte contre les bandes de quartiers et les éléments criminels. Policiers et gendarmes au front

Cap sur le renforcement de la sécurité publique. Les discours politiques ont accentué récemment le ton et annoncent désormais une bataille sans merci et sans relâche sur le phénomène de la criminalité. Parmi les formes de cette criminalité, les bandes rivales des quartiers contre lesquels l’Etat avait annoncé une série de mesures de lutte spécifiques. Policiers et gendarmes sont depuis plus présents au front. L’Algérie a instauré un véritable tour de vis sécuritaire afin de mettre les citoyens dans les conditions de vie sécuritaires requises. Après le retour du phénomène des bandes de quartiers et son corollaire l’insécurité régnant au sein de la société, les services de sécurité algériens ont vite réagi au moment opportun pour réinstaurer le climat de sécurité au grand soulagement de la population. En témoignent les opérations récentes de démantèlement de bandes criminelles qui écumaient de paisibles quartiers des villes. La sûreté nationale et la gendarmerie nationale ont été au four et au moulin ces derniers mois. Plusieurs bandes ont été neutralisées en un temps court et des arrestations et mandats de dépôt prononcés à l’encontre des prévenus ce qui traduit les efforts soutenus et colossaux déployés par les services de sécurité afin de faire régner le calme et la tranquillité dans les esprits des citoyens. Ce succès des efforts et de opérations menées, en temps records par les services de la Gendarmerie nationale et de la Sûreté nationale en matière de lutte contre les bandes de quartiers et les éléments criminels, reflète la détermination de l'Etat à veiller à une stricte application de la loi et à combattre toute forme de criminalité dans le but d'assurer la sécurité et la quiétude des citoyens ainsi que de préserver les biens.

La sécurité dans les quartiers est un enjeu majeur en Algérie. Des mesures spécifiques incluent le renforcement de la présence policière et de la gendarmerie sur le terrain, la lutte accrue contre le trafic des psychotropes et d’armes blanches outre le déploiement d'unités spécialisées et de recherche. Le renseignement précieux et les appels des numéros verts se sont également illustrés ces dernières années par leur niveau de performance et ont apporté des résultats probants et décisifs dans la lutte contre les différentes formes de la criminalité. Ainsi, combattre par tous les moyens légaux préventifs et répressifs requis ce fléau, amène à rassurer la population sur la présence continue et en permanence des services de sécurité sur le terrain afin de réitérer l’Etat de droit, l’équité et la justice. Ces résultats, à la lumière des performances enregistrées récemment dans le traitement efficace et rapide des affaires, témoignent de la disponibilité des différents services de sécurité et de leur maîtrise des mesures de dissuasion et de lutte contre la criminalité, que ce soit par le recours à des techniques d'investigation précises ou par l'exploitation optimale et rapide des supports technologiques et des renseignements. Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, avait affirmé à l'ouverture de la nouvelle année judiciaire 2025-2026 que "la véritable justice repose sur le rapprochement et l'interaction positive avec les citoyens, l'amélioration des services et la lutte, avec fermeté et rigueur, contre toutes les formes de corruption et de criminalité qui menacent le tissu social et leur faire face avec rigueur et fermeté". Le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et des Transports, M.Saïd Sayoud avait affirmé que "la garantie de la sérénité publique est en tête des priorités sectorielles". M.Sayoud Said a souligné que "des mesures d'appui seront mises en œuvre afin d'intensifier la présence sécuritaire, notamment dans les périmètres des structures scolaires et universitaires". "Toute atteinte à la sécurité du citoyen et à la sérénité publique sera traitée avec fermeté, en veillant à l'application stricte des lois de la République", avait-il mis en garde. Les différents corps de sécurité s'emploient à développer les méthodes d'intervention face à ce type de criminalité, dont les auteurs recourent à la violence et aux armes blanches pour terroriser les citoyens et leur voler leurs biens. Ils poursuivent également la lutte contre le trafic de drogue, en menant des descentes dans plusieurs wilayas du pays, et qui ont permis l'arrestation des auteurs en un temps record. Les efforts menés par les services de sécurité pour traiter ces affaires avec brio, ont été largement salués par les citoyens, notamment sur les réseaux sociaux. La diffusion de plusieurs vidéos sur les réseaux sociaux sur des agressions perpétrées par des bandes de quartiers contre des citoyens aidant, les services de sécurité ont redoublé d’intensité pour procéder aux arrestations et aux perquisitions de domiciles des suspects ou recherchés sur des mandats délivrés par les juges. A titre d'exemple, ils ont arrêté dans la nuit de lundi le dénommé "Hichem", l'un des criminels qui activait à la tête d'une bande dans la région de Bousmail (wilaya de Tipasa), impliquée dans une affaire d'agression qui a largement circulé sur les réseaux sociaux. Il y a quelques jours, une autre bande a été démantelée à la commune de Birtouta (Alger) après avoir agressé un citoyen. La victime a été piégée par l'un des membres de cette bande qui avait sollicité une course via une application mobile. Des membres de deux autres bandes ont également été arrêtés dans la commune d'Ain Taya (Alger) à la suite d'une violente rixe. Dans la wilaya de Blida, une bande de quartier a également été neutralisée à la suite d'une rixe à l'arme blanche entre ses membres dans un quartier à Ouled Slama, semant la peur et la panique parmi les habitants. Sur le plan juridique, le législateur algérien a instauré en 2020 un cadre légal strict pour lutter contre ce type de criminalité et rétablir la sécurité. La loi 20-03 relative à la prévention et à la lutte contre les bandes de quartiers prévoit des peines d'emprisonnement de deux (2) à vingt (20) ans, pouvant aller jusqu'à la réclusion à perpétuité en cas de décès. Le texte définit la bande de quartier comme "tout groupe composé de deux personnes ou plus, appartenant à un ou à plusieurs quartiers d'habitation, qui commet un acte ou plus dans le but de créer un climat d'insécurité à l'intérieur des quartiers ou dans tout autre espace, ou dans le but d'en assurer le contrôle, en usant de violences morales ou physiques exercées à l'égard des tiers, en mettant en danger leur vie, leur liberté ou leur sécurité, ou en portant atteinte à leurs biens, avec port ou utilisation d'armes blanches". Parallèlement aux efforts déployés par les différents corps de sécurité pour lutter contre ce phénomène criminel, la contribution de la société civile demeure essentielle pour en venir à bout, à travers la promotion d'une culture de signalement via les numéros verts mis à disposition par les services de sécurité, ou via les applications numériques.


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