Femmes diplômées au foyer. Que faire pour éviter de chômer?

Les changements de la vie personnelle induisent des congés de maternité ou carrément une vie conjugale avec tout ce que cela suppose comme libération de postes. Des femmes au foyer avec des diplômes de bac, licence, master etc… éprouvent moult difficultés pour accéder au monde du travail, malgré les offres et les recrutements. Pourtant, à mesure que la société évolue et les opportunités émergent, les obstacles s’estompent peu à peu, tant de nouvelles perspectives se dressent pour elles. Il est ainsi aisé, aujourd’hui, pour une femme au foyer diplômée, de prétendre à un travail avec l’émergence de nouveaux débouchés et de métiers appropriés tellement les besoins en services de proximité, l’essor numérique et le développement et l’économie collaboratrice ont finalement ouvert la voie vers des alternatives concrètes. Est-il possible pour une femme d’allier vie familiale et activité rémunérée, sans exiger des qualifications? Dans certains cas, l’exigence d’un diplôme n’est pas un critère défini mais on peut intégrer une femme au foyer diplômée, selon les besoins spécifiques. Cet obstacle pousse chaque année des dizaines de femmes universitaires, sans travail, à opter pour la vie conjugale, faute de perspectives. Pour autant, peuvent-elles espérer à être réintégrées un jour? La dépolarisation des métiers et les nouvelles filières de la formation professionnelle tels les start-up, les micro entreprises sont considérés comme autant d’options tangibles pour ces femmes sans emploi, ayant un niveau d’enseignement requis. Les annonces sont truffées de cas de femmes ambitieuses cherchant du travail et ayant une licence en anglais, un Master 2 en traduction ou un diplôme en informatique alors que d’autres cherchent un recrutement en bureautique ou au secrétariat. Le comble, c’est quand une de ces femmes, munie d’une licence, opte pour le métier de réceptionniste dans une salle de fêtes, un travail rémunéré dans une bibliothèque, une crèche ou un magasin d’effets vestimentaires pour femmes ou enfants. Les exemples sont édifiants à Oran ces dernières années. Des femmes ou filles diplômées préfèrent ouvrir des salons de coiffure, de beauté ou de couture, pour ne pas chômer. Question: est-il possible à une femme licenciée qui a mis fin à sa vie conjugale de réintégrer son poste ou tout simplement de travailler pour nourrir ses enfants?