«Tous nos rêves peuvent devenir réalité, encore faut-il avoir le courage de les poursuivre.» Walt Disney
Chaque algérien rêve d’un transport public dont la qualité de la prestation répondrait à ses attentes …Et !!!, heureusement, que le rêve n’est pas prohibé. Il rêve, parce qu’il n’a pas d’autres moyens pour changer une réalité odieuse que de rêver et rêver à satiété. La dégradation du secteur des transports publics ne touche pas uniquement la qualité décevante du matériel en usage qui est généralement bon pour être installé et exposé dans un musée des transports. Ça fait déjà des années que les pouvoirs publics avaient interdit toutes les opérations d’importation de véhicules destinés au transport public: tous genres de bus et d’autocars destinés à assurer les services des lignes urbaines, suburbaines, ainsi que les lignes assurant les longs trajets inter wilayas. Nous n’avons malheureusement pas pu connaître «les secrets professionnels» de cette opposition administrative à l’importation de véhicules destinés aux transports publics absolument nécessaires pour la vie des citoyens. Les bus délabrés toujours en activité, tiennent le coup, bon gré, malgré, grâce -je le crois sincèrement- à une providence Divine. Pire que ça ! Ce matériel, en principe réformé, participe activement à la décadence du paysage urbain des villes algériennes. Nous ressemblons à ces pays pauvres qui achètent de chez les pays développés un matériel d’occasion, semi-réformés afin de le remettre en activité et cela avec toutes les conséquences graves qu’elles pourraient générer. Mais, attention !!, il faudrait se mettre à l’évidence que l ’Algérie, jusqu’à preuve du contraire, n’est pas un pays pauvre.. L’Algérie n’est pas aussi pauvre pour laisser rouler et transporter des citoyens dans des bus délabrés. Le nombre d’accidents de bus qui surviennent à cause de la non-conformité aux normes est revu à la hausse. Le nombre de victimes ne fait du coup, qu’augmenter... Nous avons dans la chronique du précédent numéro, assez dit sur l’environnement urbain et la nécessité de s’en occuper avec plus d’abnégation et de sérieux. Nous tournons autour de la bouffetance, des prix et de la qualité des produits de consommation et des choses de la table…cette situation nous a fait oublier ce que c’est un environnement urbain magnifique, ce que c’est l’attrait d’un quartier ou d’une cité dont la beauté et l’harmonie architecturale sont admirablement appréciée.
