La protection de la cité, c'est aussi la responsabilité des riverains

« Je ne blâme pas les gens pour leurs erreurs qu’ils commettent. Mais, qu’ils assument leurs conséquences »,

John Hammond.

Les grands problèmes de la République prennent racine dans le quartier populaire où sont entassés ces milliers de citoyens que l’on qualifie de «simples». La cité est un «Etat» en miniature. Et l’Etat c’est en quelques sortes, la somme de ces cités éparpillées dans les villes et les villages du pays. Donc, parlons logiquement ! Si les citoyens de chaque cité ou chaque quartier ou chaque village s’efforcent à entretenir leur coin, bien comme il le faut et à tout point de vue. Nous allons en fin de compte avoir un pays propre et bien entretenu, incitant les envies et les jalousies. L’opération ne va pas exiger des hautes études, des hauts diplômes et des cerveaux géniaux ! Il suffirait d’entretenir dans la cité un état de propreté permanente, exactement comme l’on fait chez soi. Je crois que l’on n’a rien à perdre de vivre dans un endroit propre et entretenu, où il y a du gazon et des fleurs, çà et là. Également où les bacs à ordures sont bien arrangés et sans voir les ordures ménagères renversées sur le trottoir. Protéger sa cité, c’est aussi lutter contre les vols, les agressions et les dealers (marchands de poisons), en créant de bonnes relations de coopération avec les services de sécurité. Protéger sa cité c’est aussi s’organiser au sein de comités de quartiers, afin de tisser des relations avec les autorités de proximité dans l’intérêt de la cité et du coup les aider à gérer la cité. Afin d’atteindre ce niveau, paraissant pour certains un peu idéal, il faudrait d'abord mettre fin à la mentalité ou à la culture du citoyen passif et négatif (le citoyen sujet), entièrement pris en charge par les pouvoirs publics. Sachant bien, que l’amour de la patrie commence, à vrai dire, par l’amour de son quartier… C’est vrai que certains comportements des pouvoirs publics auraient laissé des séquelles causées par de mauvais souvenirs, chez ce «petit» citoyen de la cité. Pour être très franc là-dessus, ces comportements n'incitent pas à la bonne citoyenneté. Au contraire, ils ont semé dans les esprits des jeunes surtout: déception, chagrin et désolation… Toutefois, il n’est pas trop tard si l’on a une intention sincère et dévouée, pour éveiller les esprits rongés par la déception et le dégout… c’est l’Homme, le bon citoyen qui est le vrai capital de ce pays… l’édification du pays commence par la cité et la Cité…


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