63ème anniversaire de l'adhésion de l'Algérie à l'ONU. Une diplomatie constante dans ses positions

Fidèle à ses principes, l’Algérie se dit prête à assurer un rôle plus stratégique sur la scène internationale. Sa longue expérience en dit long. Qui se souvient de la libération des otages américains en Iran en 1980 et du rôle clé joué par l’Algérie via Mohamed Seddik Benyahia pour parvenir aux Accords d’Alger de 1981 mettant fin à la crise ? Qui a encore œuvré à stabiliser le Sahel en prônant les règlements pacifiques aux conflits au Mali, Niger et Libye ? Qui a abrité la première conférence proclamant la naissance de l’Etat palestinien ? Cela ne date pas d'hier, cette diplomatie est ancrée dans le sang des Algériens. On ne s’étonne pas quand l’Emir Abdelkader, cet homme de paix de combat et respecté par ses ennemis, a été l’artisan de sauvetage de milliers de chrétiens. 1962-2025, 63 ans après avoir hissé l’emblème national algérien au siège Nations Unies à New York ? l’Algérie n’a pas changé d’un iota ses principes ni ses positions. Fidèle au serment des chouhada et à la charte du 1er novembre et soucieux de l’intégrité et de la souveraineté des peuples encore sous domination coloniale, le pays qui a payé un lourd tribut de sacrifices, continue contre vents et marées de soutenir et de plaider pour les causes justes et nobles des démunis et des opprimés. Mercredi 8 octobre 1962, une date qui reste gravée dans la mémoire collective historique des Algériens. C'était le jour où le premier président de l’Algérie indépendante, Ahmed Benbella, avait hissé le drapeau national au siège de l’ONU à New York. Ce fut un jour mémorable dans l’histoire de ce pays riche de civilisations de patrimoine et de culture mais aussi par son culte pour la liberté et la résistance contre les occupants à travers les âges. L’Algérie a fait preuve d’une constance dans sa diplomatie extérieure. Un rang qui lui a valu la reconnaissance de tous les pays du monde et de grandes puissances notamment. Chaque année, le 8 octobre revient et charrie avec lui les positions diplomatiques constantes de l'Algérie qui a célébré, mercredi, le 63ème anniversaire de son adhésion aux Nations unies en tant qu'Etat membre à part entière, demeure constante dans ses positions et performante dans ses actions, sous la conduite du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune qui a fait de la diplomatie algérienne l'une de ses priorités, dès son investiture à la magistrature suprême. Célébré le 8 octobre de chaque année, cet événement coïncide avec le jour où le premier président de l'Algérie indépendante, Ahmed Ben Bella, avait élevé le drapeau algérien au siège des Nations unies à New York, en 1962. Depuis cette date aussi, la diplomatie algérienne célèbre sa Journée nationale. Depuis la glorieuse Guerre de libération, la diplomatie algérienne s'est distinguée par ses valeurs et principes qui s'accordent aux fondements mêmes de la charte de l'ONU, notamment en ce qui a trait à la préservation de la paix et la sécurité internationales et au soutien des causes justes. 63 ans après son adhésion à l'ONU au lendemain de son indépendance, la voix de l'Algérie est restée audible et respectée dans le concert des nations faisant de la question de la lutte contre le colonialisme et la défense des peuples opprimés son credo et la base de son action politique extérieure. Depuis l’investiture du président de la République Abdelmadjid Tebboune, cette diplomatie constante sera performante. Aujourd'hui, l'Algérie continue au sein de l'ONU à exercer ses missions et à jouer les premiers rôles pour un monde où doivent régner paix, stabilité, sécurité et développement global sur la base d'une série de principes qui constituent la doctrine du pays. Par ailleurs, la célébration de l'adhésion de l'Algérie à l'ONU, qui célèbre elle aussi le 80ème anniversaire de sa création, ce mois d'octobre, coïncide avec une conjoncture internationale particulière marquée par une instabilité dans plusieurs pays du monde, mais aussi par des tensions internationales auxquelles fait face la diplomatie algérienne, avec tact et doigté, grâce à ses diplomates chevronnés, conformément aux orientations du président de la République. En tant que membre non-permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, depuis janvier 2024, l'Algérie a contribué activement au traitement des questions soulevées en défendant les règles du droit international et les résolutions de la légalité internationale, en s'appuyant sur les instructions claires du président de la République. S'agissant de la Palestine et de l'agression génocidaire sioniste en deux ans sur Ghaza, l'Algérie continue de multiplier ses efforts par le biais de son représentant permanent à New York, Amar Bendjama. Ce diplomate s'est distingué par sa défense farouche de la cause palestinienne. En récompense de son engagement ferme et de son travail exceptionnel, le président de la République lui a décerné récemment la "Médaille de Mérite". Et c'est ainsi d'ailleurs que le président de la République a déclaré récemment que la diplomatie algérienne "est sur la bonne voie", soulignant que "ce qu'elle a réalisé au sein du Conseil de sécurité honore l'Algérie". A propos de la question du Sahara occidental, l'Algérie ne cesse de réaffirmer dans ses interventions au sein de l'ONU, que la question sahraouie demeure une question de décolonisation, d'où l'impératif de permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit inaliénable et imprescriptible à l'autodétermination et que la présence marocaine sur les territoires sahraouis constitue une occupation qui ne peut être acceptée en tant que fait accompli. Sur le plan africain, l'Algérie poursuit inlassablement ses efforts au sein du Conseil de sécurité onusien en vue de faire entendre la voix des pays du continent et défendre leurs intérêts. Sa diplomatie à cet égard repose sur le rejet de toute intervention militaire dans la région sahélo-saharienne, en privilégiant "les solutions africaines aux problèmes africains". Elle plaide aussi pour une meilleure réforme du Conseil de sécurité visant une plus grande équité pour l'Afrique. Dans ce contexte, le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l'étranger et des Affaires africaines, M. Ahmed Attaf, a salué récemment le niveau exceptionnel de coordination au sein du groupe "A3+", (Algérie, Somalie et Sierra Leone +Guyana) au Conseil de sécurité de l'ONU et la dynamique positive qu'il a insufflée, reflétée par les initiatives concrètes visant à défendre les intérêts de l'Afrique et à soutenir les causes justes dans le monde entier, affirmant l'attachement de l'Algérie à ce mécanisme créé dans le cadre du "processus d'Oran" pour la paix et la sécurité en Afrique. Depuis cette même tribune, il a affirmé aussi que le mandat de l'Algérie au Conseil de sécurité international a été un mandat de fidélité aux valeurs et principes consacrés dans la Charte des Nations unies, tel que l'a voulu le président M. Abdelmadjid Tebboune.


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