Session très ordinaire de l'APW
En présence du wali et du Conseil de l'Exécutif, le P/APW a ouvert mardi dernier une troisième session très ordinaire et où un seul point et pas des moindres était inscrit à l'ordre du jour à savoir le dossier de l'investissement. Quant au deuxième point prévu, celui des Travaux publics, il a été renvoyé à une date ultérieure. Durant cette session, le dossier de l'investissement a été examiné à la légère du fait que les bailleurs de fonds, les entités administratives proches du dossier en question ainsi que d'autres concernés par l'investissement étaient tout simplement absents. Une remarque d'ailleurs soulevée par un élu. Dans la salle des délibérations, les interventions des uns et des autres étaient plutôt rébarbatives. En somme, un dossier aussi important est passé comme une simple lettre à la poste. Sans autres commentaires !
****************************************************
Les taxis clandestins gagnent du terrain
La prolifération des taxis clandestins à Saïda inquiète sérieusement les taxieurs légaux. Par peur de basculer dans la précarité et gagner des sous pour arrondir leur fin du mois, beaucoup de fonctionnaires de l'Administration publique s'improvisent en chauffeurs de taxis clandestins, pour d'autres c'est leur métier à plein temps. A Saïda, comme partout ailleurs, l'activité est tout à fait banalisée. Aujourd'hui, elle ne choque plus personne.
****************************************************
Offensive contre la criminalité
Les actions menées par les différents services de sécurité tels que la Police, la Gendarmerie Nationale ou les Douanes portent leurs fruits. Agissant sur informations, plusieurs malfaiteurs liés à divers délits ont été arrêtés, qui pour faux et usages de faux, qui pour vols suivis d'agressions physiques. Leur âge varie entre 20 et 55 ans. En somme, les services de sécurité en question mènent quotidiennement une lutte sans merci contre les auteurs des actes criminels mais la bataille ne peut être l'affaire uniquement des seuls services de sécurité, elle nécessite également l'implication de toutes les parties concernées à savoir : la famille, l'école, la mosquée et le mouvement associatif, les élus locaux et les pouvoirs publics afin de mettre hors d'état de nuire ces individus mafieux en... herbe !



