Cette fois au Maroc, c’est du sérieux et les têtes brûlées, chauffées à blanc de l’insurrection civile, ne sont guère pas prêtes à se soumettre gentiment aux promesses, mille fois répétées, des hauts responsables de «sa majesté». La maladie, paraît-il, incurable du roi, presque tout le temps absent, aurait laissé un vide cruel dans la vie politique du pays. Ajoutant à cela un prince héritier, un gamin n’ayant pas encore atteint la majorité. N’étant pas encore dans la capacité de maintenir les luttes entre différents clans du sérail. Une telle absence aurait poussé à l’émergence, dans ce désordre, des clans qui s’entretuent à longueur de l’année pour s’assurer des champs plus larges d’influence. Alors, en même temps une grande partie de la population souffrant sous le joug d’une extrême pauvreté. Ce qui fait peur plus que tout, à une très large portion du peuple marocain qui ne cache pas ses profondes inquiétudes, au sujet de l’influence de plus en plus, croissante des juifs du Maroc. Ces derniers avaient entamé progressivement, et surtout en catimini, un retour presque massif vers ce qu’ils appellent leur pays d’origine. Faudrait-il ajouter à tout ce chaos, l’instauration de la corruption à tous les niveaux. Cependant tous les ingrédients nécessaires pour une explosion sociale y étaient disponibles. Il ne restait, à vrai dire, qu’une petite étincelle et voilà, l’incendie est en pleine expansion. Toutes les villes du royaume sont ravagées par la violence, émanant des jeunes, à la limite de l’abattement. Aucun discours pacificateur de la part des hauts responsables n’était en mesure de calmer la fureur de ces citoyens longtemps laissés pour compte. Un pays ayant opté pour un libéralisme et un capitalisme à outrance où il n’y a pas de place pour le social. Donc, il n’y a pas de place pour les pauvres, pourtant ils forment les trois quarts d’une démographie qui ne cesse de monter en flèche. Imaginez des établissements hospitaliers publics qui ont été privatisés et bradés à des particuliers à quatre sous. Une politique basée sur le mensonge et le prestige ostentatoires aurait inspiré les pouvoirs publics de ce pays à oser organiser le tournoi final de la coupe d’Afrique des Nations de 2026. Ce pays soit, il est pauvre et veut jouer au riche... Soit, il est riche en délaissant, avec préméditation, une grande partie de ses citoyens dans la merde. Le royaume du Maroc aura besoin de profondes réformes, surtout des purges visant des hauts responsables corrompus, impliqués dans l’enrichissement facile et illégal…



