L’Algérie ne se contente pas seulement de faire état d’un nouveau gisement de pétrole ou de gaz, elle améliore aussi les accords de ses transactions et échanges commerciaux et économiques «en ligne». Ainsi va le nouveau contexte économique algérien avec de nouvelles «conquêtes vers un avenir commercial plus prometteur». Force est de constater aujourd’hui que la passion pour le mode commercial électronique a pris le dessus sur la réalité et le commerce vocal. Le commerce électronique poursuit sa florescence en Algérie depuis l’adoption de la loi 18-05 qui encadre les transactions commerciales «en ligne» afin de protéger les consommateurs et les clients. Il s’agit d’un marché juteux qui enregistre une «progression notable». Confortés par ce nouveau filon d’or, boutiques, opérateurs, adeptes et professionnels notamment ceux du secteur privé, ont tissé leurs transactions, question d’entamer l’ascension vers un commerce plus avantageux et équitable à tous dans un monde économique qui exige désormais rapidité et efficacité des services. Le marché du E Commerce est en pleine croissance dans le monde et en France, atteignant un volume de chiffre d’affaires net de 175 milliards d’euros en 2024 en France seulement, un marché porté par une reprise spectaculaire des transactions et de l’essor des services sur le net.
Encore que les tendances de la population mondiale, sans cesse en expansion, aient consolidé le recours aux transactions et aux différents services commerciaux en ligne. Qu’en est-il en Algérie? L’Algérie est certes aux portes de ce créneau mais la marge de progression est accélérée d’année en année, avec l’adoption par plusieurs opérateurs du e-commerce, ce qui a influé sur les cours des transactions. La taille du marché e-commerce est estimée à 1,9 milliard de dollars d’échanges. C’est néanmoins, ce que dévoile «Djamel Toumiat», représentant du Groupement algérien des acteurs du numérique (GAAN), cité par le journal électronique «Algérie 360». Selon lui, la taille du marché de l’e-commerce a atteint près de 1,9 milliard de dollars d’échanges. Une estimation, appuyée par les travaux de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) et des institutions nationales, qui conforte l’idée d’une véritable transformation des habitudes de consommation. Et ce n’est qu’un début car avec l’adoption par de nouvelles filières ou activités du secteur privé, un rebond des volumes des transactions du e-commerce est dans le viseur. L’Invité du jour sur la chaîne 3 de la Radio algérienne, Djamel Toumiat, a détaillé les résultats d’une étude de la CNUCED, croisés avec les données du ministère du Commerce et d’autres organismes publics. Selon lui, ce 1,9 milliard de dollars représente l’ampleur prise par les transactions en ligne B2C (entreprise-consommateur) en Algérie. Cette estimation correspond à environ 262 milliards de dinars algériens pour l’année 2023, ce qui traduit une accélération marquée par rapport aux années précédentes. Le recours croissant aux paiements électroniques, l’essor des plateformes locales et l’adoption de solutions numériques par les petites et moyennes entreprises contribuent à cette dynamique. Malgré cet essor, de nombreux défis persistent: cadre réglementaire à consolider, protection du consommateur, logistique et confiance dans les paiements en ligne. Les acteurs du numérique estiment toutefois que le potentiel reste considérable, porté par une population jeune, connectée et avide de services rapides. Djamel Toumiat souligne que l’Algérie «se lance intensément dans le commerce électronique», et que ce marché pourrait constituer un levier majeur de diversification économique à moyen terme. La généralisation de la bancarisation, l’amélioration de la couverture internet et le soutien institutionnel devraient favoriser une croissance continue du secteur. Avec près de deux milliards de dollars de transactions en 2023, l’e-commerce algérien change d’échelle. L’entrée en scène de nouvelles plateformes, la structuration progressive du cadre légal et l’appui d’organismes internationaux renforcent cette tendance. Pour les spécialistes, il ne s’agit plus d’une simple alternative au commerce traditionnel, mais d’un secteur stratégique en devenir, appelé à jouer un rôle central dans la modernisation de l’économie nationale. Le commerce électronique s’impose comme l’un des moteurs les plus dynamiques de l’économie mondiale. En 2024, les ventes en ligne de détail (B2C) devraient dépasser 6.300 milliards de dollars, selon plusieurs cabinets spécialisés. Une tendance qui illustre la transformation profonde des habitudes d’achat, portée par l’essor du numérique et des technologies mobiles. La Chine domine sans partage le marché mondial, avec des ventes annuelles qui dépassent les 3.000 milliards de dollars. L’empire du Milieu concentre à lui seul plus de 40 % du e-commerce global, grâce à ses géants du numérique comme Alibaba, JD.com ou Pinduoduo. Derrière, les États-Unis occupent la deuxième place avec plus de 1.000 milliards de dollars de ventes en ligne, portées par Amazon, leader incontesté du marché américain, et par une forte demande en solutions logistiques et de livraison express. L’Europe complète le podium, avec des pays comme le Royaume-Uni, l’Allemagne et la France où le e-commerce représente désormais une part incontournable du commerce de détail. La croissance mondiale du commerce électronique repose sur plusieurs dynamiques fortes: Le mobile commerce qui représente déjà plus de la moitié des achats en ligne. Le commerce transfrontalier, de plus en plus prisé par les consommateurs en quête de diversité et de prix compétitifs. Le e-commerce B2B, souvent moins visible que le B2C, mais bien plus important en valeur.
Cependant, le secteur doit relever des défis persistants: sécurité des paiements, protection des données, logistique dans les zones rurales et adaptation aux réglementations locales. Avec près de 2,8 milliards de consommateurs en ligne en 2025, le e-commerce mondial ne montre aucun signe de ralentissement. Les experts estiment que le marché atteindra près de 7.000 milliards de dollars en 2025, avant de franchir la barre des 8.000 milliards d’ici 2027.