Lors de son entrevue périodique avec les médias. De bonnes nouvelles pour 2026

Le président de la république Abdelmadjid Tebboune a réaffirmé vendredi qu’il était attaché et fidèle à ses engagements envers les citoyens. Cette nouvelle déclaration a de quoi en effet rassurer plus d’un parmi les Algériens et surtout et bel et bien la classe des travailleurs. Cette disponibilité permanente du président algérien et son écoute des soucis quotidiens majeurs dans la vie des citoyens quand il s’agit principalement d’améliorer leur niveau de vie est devenue une chose mondaine et une «règle» chez Abdelmadjid Tebboune pour montrer son affection pour le peuple. Il est vrai que les acquis sociaux ou «conquêtes sociales», comme il est en vogue selon une forme d’expression, désignent majoritairement les droits collectifs fondamentaux balisant par exemple la réduction du chômage, le recul de l’inflation ou la hausse des salaires et de la croissance économique. Il est un élément, somme toute, incontournable de l’épanouissement du vécu citoyen. Le président de la république est persuadé que ces acquis sociaux sont dans le viseur des attentes légitimes de la majorité des algériens principalement ceux de la couche ouvrière au revenu modeste. Parmi ces acquis, l’augmentation des salaires qui a toujours dominé les débats à côté d’autres préoccupations aussi importantes comme le logement dans un contexte économique qui se restructure depuis l’investiture du président de la république en décembre 2019 puis réélu à la majorité en 2024 pour un deuxième mandat. De bonnes nouvelles en vue pour 2026 ? Sans doute «oui». Une question aussi cruciale au bout d’une année particulièrement fortement dépensière pour les ménages algériens n’aura certainement qu’à susciter des ambitions d’ordre salariales au pouvoir d’achat, quoique ce dernier semble avoir dissipé quelques appréhensions après une certaine stabilité retrouvée par les prix des produits de large consommation notamment les produits alimentaires. Et là forcément, le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a répondu aux attentes et est entré dans le vif du sujet lors de sa rencontre périodique, vendredi, avec les représentants de la presse et des médias nationaux. Le président de la république a annoncé que de nouvelles augmentations des salaires, de l'allocation chômage et des bourses des étudiants, seront appliquées à partir de 2026 et pourraient aussi toucher les pensions de retraite, en fonction des moyens de l'Etat. Il s’agit donc et au vu des déclarations optimistes du président algérien d’une année 2026 prometteuse. Lors de son entrevue périodique avec les médias, diffusée vendredi sur les chaînes de télévision et de radio nationales, le président de la République a abordé le volet relatif au renforcement des acquis sociaux, affirmant à ce propos qu'il "demeure attaché aux engagements qu'il a pris envers le peuple algérien". "La distinction entre promesses et engagements est claire. Mes engagements sont consignés par écrit et seront appliqués", a-t-il soutenu.
A ce sujet, le président de la République a précisé : "J'avais pris l'engagement de procéder, à partir de 2026, à une révision des augmentations des salaires ainsi que de la bourse des étudiants et de l'allocation chômage, des revalorisations qui pourraient également inclure les pensions de retraite, en fonction des moyens de l'Etat", ajoutant que "l'objectif de toutes ces mesures est d'améliorer le pouvoir d'achat de nos concitoyens, une amélioration que les Algériens perçoivent déjà". Le président de la République a souligné que la réalisation de cet objectif "s'inscrit dans le cadre du travail quotidien mené avec le Premier ministre et les membres du Gouvernement". Par ailleurs, le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a affirmé que le lancement du dialogue national est tributaire de la définition de ses modalités et formes d'organisation, afin de permettre à tous les acteurs de s'exprimer en vue de bâtir une République forte et démocratique. Il a précisé, en réponse à une question sur sa précédente annonce concernant le lancement d'un dialogue national inclusif à la fin de l'année en cours et au début de l'année 2026, que "le lancement du dialogue national est tributaire de la manière dont il sera organisé pour permettre à tout un chacun de s'exprimer, en vue de bâtir une République forte et démocratique sans désordre". "La consolidation de l'Algérie sur les plans sécuritaire et économique constitue le cœur même de l'action de l'Etat, tandis que la gestion des affaires politiques internes repose sur le débat des idées proposées", a-t-il souligné, ajoutant que cette gestion, à travers le dialogue escompté, pourrait "aboutir à d'autres projets politiques et c'est autour de cela que s'articulent les discussions". Le président de la République a relevé, dans ce sens, que cette approche "existe dans l'ensemble des pays et pas seulement en Algérie", soulignant que "certains privilégient une gestion directe, d'autres souhaitent évoluer vers un système parlementaire ou renforcer le système présidentiel, tandis que d'autres encore appellent à la création d'une instance consultative en dehors de la volonté populaire du Parlement". Et de préciser dans ce contexte : "Ce sont là des opinions auxquelles je ne suis pas opposé, à condition qu'elles soient discutées dans le cadre d'un dialogue institutionnel ou populaire", évoquant, à cet égard, les expériences antérieures menées par l'Algérie en la matière. Concernant la participation des partis politiques au dialogue national attendu, le président de la République a déclaré: "il faut d'abord évoquer la loi sur les partis, qui permettra de définir leurs obligations", ajoutant que le dialogue serait plus aisé si un grand nombre de partis y prenaient part, dans l'objectif de "connaître l'avis de la majorité". Il a exprimé, à ce propos, son regret quant au retard enregistré dans l'examen de la loi sur les partis au niveau du Parlement, relevant que ce texte "n'a été discuté que par deux ou trois partis seulement".


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