Israël impose le silence à Ghaza. Les faits sont contrariés et couverts par une impunité totale sur l’acharnement et l’aveuglement de la machine de la mort sioniste. Questions: quelle paix parle-t-on dans ce monde si bas qui pardonne les crimes? De quelle déraison s’inspire Israël pour légitimer ses hostilités contre un peuple musulman de paix? Quelle meilleure caricature expressive de l’absolution de crimes contre l’humanité et de la célébration de cette Journée internationale la Paix que ces massacres barbares continus d’Israël à Ghaza? L’heure est grave. Cette Journée internationale de la Paix n’a plus désormais que le nom pour oser décrire ou décrypter ce qui se passe comme crimes impunis dans la bande de Ghaza. Célébrée chaque année en grandes pompes, elle n’inspire que de creux mots impuissants à faire face à la folie meurtrière des sionistes. Ghaza, sous le coup de violations gravissimes contre la paix et la sécurité, pleure l’agonie et appelle aujourd’hui à la délivrance et à la justice. Sa population est de plus en plus affamée, victime de bombardements et de plus en plus acculée du Nord vers le Sud, sous le silence complice des institutions internationales. Encore une fois, l'Assemblée générale des Nations Unies se cherche à se déculpabiliser et se voiler la face par des communiqués laconiques sans sens, condamnant la guerre insensée de l’état sioniste contre les Palestiniens de la bande, sans pour autant parvenir à stopper son hégémonie. Dans sa résolution 55/282, en date du 7 septembre 2001, l’Assemblée générale des Nations Unies a décidé que la Journée internationale de la Paix serait observée chaque année le 21 septembre. L'Assemblée générale a déclaré que la Journée internationale de la Paix serait une Journée mondiale de cessez-le-feu et de non-violence, pendant la durée de laquelle toutes les nations et tous les peuples seraient invités à cesser les hostilités. Elle a engagé les Etats membres, les organismes des Nations Unies, les organisations régionales et non gouvernementales et les particuliers à célébrer comme il convient la Journée internationale de la Paix, y compris au moyen d'activités d'éducation et de sensibilisation et à œuvrer, de concert avec l'Organisation des Nations Unies, à l'établissement d'un cessez-le-feu mondial. Ces principes ne s’appliquent pas pourtant pour Ghaza. C’est comme si cette bande souveraine de l’Etat palestinien est rayée de la carte. Ce traitement de « deux poids deux mesures» réservé à Ghaza a soulevé le tollé général et des contestations populaires interminables chez plus d’une centaine de pays en Occident, dans le Monde Arabe, en Amérique latine, en Scandinavie et en Asie. A Gaza, la situation reste tragiquement éloignée des principes inaliénables des Nations Unies. Les conflits, et en particulier la guerre de génocide menée par Israël contre le peuple palestinien depuis près de deux ans ainsi que les violations et agressions continues en Cisjordanie, témoignent de l’échec des efforts internationaux. Pour 2025, l’ONU a choisi pour thème: «Agissez maintenant pour un monde de paix». Cependant, malgré la multiplication des Journées internationales et des initiatives de l’ONU et d’organisations internationales en faveur de la paix et des droits fondamentaux des peuples, les spécialistes estiment que la communauté internationale est restée impuissante pendant sept décennies à rendre justice au peuple palestinien, soumis à l’occupation et aux violations les plus atroces. À cette occasion, le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a déclaré: «Cette Journée internationale de la Paix appelle chacun d’entre nous à ajouter sa voix à cet appel. Au milieu de la cruauté des guerres, le monde assiste à la perte de vies humaines, à la destruction de l’enfance et à l’atteinte à la dignité humaine». Il a ajouté: «Les conflits se propagent, le droit international est piétiné et des millions de personnes sont contraintes de fuir leurs foyers. Tout ce qu’elles désirent, c’est la paix». Guterres a souligné que la paix concerne tout le monde et que les conséquences des guerres se font sentir à l’échelle planétaire. Il a appelé à faire taire les armes, mettre fin aux souffrances et reconstruire des ponts, rappelant que le développement durable soutient la paix et que neuf des dix pays les plus touchés par les retards de développement connaissent également des conflits. Le Secrétaire général a enfin insisté sur la nécessité de combattre le racisme, de restaurer l’humanité et de contrer la désinformation qui attise les conflits. «À la place, nous devons parler avec respect, ouvrir nos cœurs aux autres et utiliser notre influence pour promouvoir la paix. Là où il y a paix, il y a espoir: les familles se réunissent, les communautés se reconstruisent, les enfants apprennent et jouent. Il faut agir maintenant pour la paix». Le bilan de l'agression génocidaire menée par les forces d'occupation sioniste contre la bande de Ghaza, depuis le 7 octobre 2023, s'est alourdi à 65.283 martyrs et 166.575 blessés, ont indiqué dimanche les autorités sanitaires palestiniennes. Selon la même source, les corps de 75 martyrs et 304 blessés ont été acheminés vers les hôpitaux de Ghaza au cours des dernières 24 heures. Les autorités sanitaires palestiniennes ont ajouté que 12.724 Palestiniens sont tombés en martyrs et 54.534 autres ont été blessés depuis le 18 mars dernier, date de la reprise de l'agression sioniste, notant que les corps de nombreuses victimes se trouvent encore sous les décombres.
Journée Internationale de la paix. Silence, le génocide se poursuit à Ghaza!
- par B. Habib
- Le 21 Septembre 2025
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