Chiens errants au cœur d’Oran. Les élus sommés d’agir contre l’insécurité et les risques sanitaires

Le centre de la ville d’Oran censé être un espace de vie, de sérénité et de commerce, est aujourd'hui livré à la peur. Des meutes de chiens errants occupent trottoirs et places, imposant leur loi aux passants. Femmes, enfants et personnes âgées... personne n’est à l’abri d’une attaque ou d’un accident provoqué par ces animaux laissés à l’abandon. Comment accepter que le cœur de la ville d’Oran (place d’armes) soit transformé en terrain de danger permanent ? Comment tolérer que les habitants marchent la peur au ventre, alors que les responsables chargés de cette mission observent, sans action efficace et durable? Ce n’est plus un simple désagrément, mais un problème de sécurité publique. Il met en cause la responsabilité directe des élus et des services concernés, incapables de protéger les citoyens et de préserver l’image de la ville. Le silence et l’inaction ne sont plus permis. La population exige des mesures immédiates fermes et responsables. Il en va de la dignité de la ville et de la sécurité de ses habitants. Le centre-ville ne doit pas être un terrain abandonné aux animaux, mais un espace sûr pour ses habitants. Le mutisme des élus et responsables est lourd de conséquences. Car derrière l’errance animale, il y'a aussi des risques sanitaires graves : propagation de la rage, transmission de maladies, traumatisme psychologique après les attaques. Chaque jour de retard est une prise de risque supplémentaire.


ads