Les pouvoirs publics en charge de la question du relogement au niveau de la wilaya d’Oran, dans le cadre de l'absorption de l'habitat précaire et les mal logés, dont plusieurs familles Oranaises ne cessent de revendiquer leur droit à un logement décent, n’est pas près de trouver une solution à leur calvaire. Le cas de la famille Maghraoui habitant au 04 rue Ouraa Saada Sananes (Oran), le père de cette famille handicapé ainsi que sa fille, dira à ce sujet ''Nous vivons dans des conditions lamentables, nous avons épuisé tous les recours possibles pour que nos doléances soient prises en charge par les autorités locales », en est un parfait exemple. Cette famille habitant dans une maison en état de ruine, se plaint d'une situation catastrophique vu que l’habitation où ils résident est sur le point de s'effondrer à tout moment. Ces derniers vivent dans des conditions de vie précaires sous un toit qui risque de s'effondrer, entre des murs fissurés et dans un environnement désastreux en raison de l'érosion des canaux d'égout devenue une source de tous les maux, à chaque décrue ou intempérie la comptabilité macabre des effondrements s'allonge inexorablement, le vieux bâti est un fardeau qui ne cesse au fil des ans de tourmenter le citoyen. La véritable problématique donc est de protéger dans un premier temps les vies humaines en relogeant les familles qui habitent des habitations menaçants ruines et non pas les immeubles en bon état comme ce fut le cas dans les précédentes opérations de relogement, où plusieurs personnes ont bénéficié de relogement alors qu'ils n'ouvrent pas droit, certains n'ont jamais habité dans les immeubles évacués et pourtant ont bénéficié au niveau de la majorité des secteurs, les divers relogement ont tous étés entachés d'irrégularité selon certaines sources, voir le cas du quartier de Ras El Ain, Sidi Lahouari, Boulanger...pour ne citer que ces quartiers. C'est pour cette raison que le problème n'est jamais réglé, malgré les milliers de logements attribués à travers différentes communes de la wilaya d’Oran. L’Etat sera-t-il en mesure d’atteindre l’objectif des villes sans habitat précaires?