Le nouveau ministre de la Communication, Zoheir Bouamama, est un expert en communication de par son statut de Docteur en sciences politiques et relations internationales. Un fin analyste et professeur à l'université. C'est un personnage connu des téléspectateurs de par ses apparitions, ses témoignages, ses analyses et enfin ses critiques sur des chaînes de télévisions nationales et arabes où il n'a eu de cesse de plastronner des podiums et tables rondes. Un parfait communicateur qui excelle par ses visions, ses projections sur des questions d'actualité. Le nouveau ministre de la Communication, Zoheir Bouamama, a pris ses fonctions en remplacement de Mohamed Meziane, dans le cadre de la nomination du nouveau gouvernement, dimanche dernier. Lors de la cérémonie de passation de pouvoirs, organisée au siège de son Département, Zoheir Bouamama, et après avoir exposé sa vision à court terme, a affirmé que c'est un secteur vital et stratégique, considéré comme pilier fondamental dans le processus d'édification et de renouveau national, au service du citoyen, et érigé en priorité absolue par le président de la République. Le nouveau ministre a saisi cette opportunité pour présenter sa vision et sa stratégie pour hisser ce secteur et le mettre au diapason pour la prochaine étape de gestion du secteur et du paysage médiatique national. "L'objectif est de relever les défis croissants et parfois complexes d'accompagner les transformations profondes que connaît la scène médiatique aux niveaux national et international", renchérit-il. Le nouveau locataire de Bir Mourad Rais reste conscient des lacunes et partant des dysfonctionnements ayant entravé la bonne gestion de ce portefeuille car selon lui, "tout un chacun doit être à la hauteur des défis qui s'imposent à nous, en tant que grand pays et l'Algérie dispose d'une expérience médiatique riche qui mérite d'être préservée, réformée et développée". Le renforcement de la place du secteur des médias doit, dit-il, "s'accompagner de plusieurs transformations, notamment celles imposées par la transition numérique", afin de "corriger certains dysfonctionnements et de les surmonter". Il s'agit de la réorganisation du secteur de la communication pour le rendre plus efficace et l'inscrire parmi les priorités. Le nouveau ministre avait exercé en tant que professeur à l'Université d'Alger et maître de conférences à l'Université "Badji Mokhtar" d'Annaba. Il a été nommé par décret présidentiel en mai 2025 comme conseiller auprès du président de la République, chargé des affaires politiques et des relations avec la jeunesse, la société civile et les partis politiques.
Zoheir Bouaamama, nouveau ministre de la Communication. «Pour une correction des dysfonctionnements»
- par Nadira FOUDAD
- Le 16 Septembre 2025
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