Vols à l’aide de scooter. Un phénomène urbain en pleine expansion

Un phénomène urbain en pleine expansion qui alimente la peur et fragilise le lien social. Rapides, agiles et difficiles à identifier, les scooters sont devenus l’outil privilégié de nombreux malfaiteurs dans plusieurs quartiers, les vols à l’arraché commis à deux roues se multiplient, semant la peur parmi la population. Le mode opératoire est simple et redoutable : un conducteur approche discrètement sa cible tandis que le passager arrache le téléphone, le sac ou le bijou. En quelques secondes le duo disparaît dans le flot de la circulation. Les victimes, souvent des femmes ou des personnes âgées et vulnérables se retrouvent traumatisées et impuissantes face à cette lâche violence éclaire. Actuellement on n’ose plus marcher tranquillement avec un sac. Dans certains quartiers, ce type de délinquance est devenu si fréquent qu’il a modifié les habitudes : les habitants évitent certaines ruelles, le climat de méfiance s’installe. Les rues de nos villes ne sont plus sûres, des individus lâches et sans morale, ont trouvé dans le scooter une arme de prédilection pour dépouiller les pauvres citoyens. La rue jadis, espace de liberté, est devenue leur terrain de chasse. Ce fléau n’est pas un fait divers : c’est une atteinte directe à la dignité et à la sécurité de tous. Les habitants n’en peuvent plus de cette peur constante, de ce sentiment d’être abandonnés face à de lâches criminels. Dans nos rues, les citoyens vivent dans la peur. Vols à l’arraché, agressions, cambriolages : la criminalité frappe sans relâche. Mais ce qui choque encore plus que la violence des malfaiteurs, c’est la Clémence dont ils bénéficient une fois arrêtés. Trop souvent des criminels notoires retrouvent la liberté grâce à des mesures de grâce ou d’allègement des peines. Cette situation est intolérable. Le législateur doit entendre le cri de la rue : il faut des peines plus dures, fermes et appliquées jusqu’au bout. Il est temps de dire stop, stop à la Clémence, stop à l’impunité, stop à la peur dans nos rues. Le législateur doit écouter la voix du peuple, des peines plus dures et plus fermes. La Clémence a montré ses limites. La société a besoin de sévérité et d’exemplarité. Sans cela la spirale de la violence continuera.