Le directeur sportif refuse le débat sur le sujet. MCO: Un entraineur, et vite!

La question, qui coule pourtant de source, indispose au plus haut point le directeur sportif comme a pu le confirmer la dernière conférence de presse au stade Miloud-Hadefi, à l’issue du nul vierge entre le Mouloudia d’Oran et l’Espérance de Mostaganem. Le MCO a-t-il besoin d’un entraineur digne de ce nom ? La réponse est évidemment oui, et le plus tôt serait le mieux ! Or, En sa qualité de premier responsable du volet sportif, Si Tahar Cherif El-Ouazzani n’a pas voulu trop s’étaler sur le sujet, allant jusqu’à réprimander le journaliste qui « osa » lui demander si un « nouvel entraineur » serait désigné avant la prochaine rencontre des Rouge et Blanc face à la JS Kabylie, vendredi prochain ! Pourtant, tous ceux qui ont assisté à la prestation des coéquipiers de Mokhtar Belkheiter face à Ettaraadji sont unanimes à dire que « ce » MCO, tel que façonné durant l’intersaison par Cherif El-Ouazzani et Sidi-Mohamed Hadjioui, a urgemment besoin d’un entraineur en chef et d’un attaquant de pointe, capable de porter les espoirs offensifs et de conclure les actions.
Ce ne sont, néanmoins, pas les démarches pour en recruter un qui manquent vu que l’ancien capitaine du grand MPO des années 1990 a affirmé avoir pris langue avec au moins cinq techniciens à la réputation bien établie sans pour autant qu’un accord final soit trouvé avec l’un d’eux. Idem pour combler le vide à la pointe de l’attaque puisque le conférencier avait révélé him self avoir presque tout conclu avec l’ex-international Ishak Belfodil avant que ce projet de collaboration ne tombe à l’eau en raison du refus de l’ancien Lyonnais de s’aventurer en Ligue 1 Mobilis. Hier, au lendemain d’une journée de repos accordée aux joueurs, l’ensemble du groupe a repris le chemin des entrainements et entamé le micro-cycle hebdomadaire en perspective du choc face à la JSK de Ryad Boudebouz. Sans surprise, la séance a été assurée par le directeur sportif Cherif El-Ouazzani et l’entraineur-adjoint, ex-collaborateur d’Hubert Velud, Lechhab. En attendant que la direction administrative et son alter ego sportive trouve écho à leur doléance et puisse désigner, d’un commun accord, un entraineur en chef à l’équipe-fanion du MCO, la seule du championnat professionnel national à avoir disputé les trois premiers rounds sans véritable patron sur le banc. Une aberration !


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