Nous sommes avec la Palestine, qu'elle ait tort ou raison! Pdt H. Boumediene
Vous pourriez demander à n’importe quel palestinien, quelle que soit son obédience politique, qui est le pays arabe et islamique ayant le plus soutenu la cause palestinienne? Il vous répondra, sans la moindre hésitation que c’est l’Algérie. Toutefois, peu de gens savent qu’en 1948, des Algériens avaient voyagé à pied, jusqu’en Egypte, afin de participer à la guerre de résistance contre l’Entité sioniste qui venait d’être fraîchement installée, sous l’égide des puissances occidentales. Cet espace réduit ne peut pas contenir toutes les positions de l’Algérie indépendante, soutenant inconditionnellement la cause palestinienne. Le peuple palestinien répète toujours avec fierté l’expression du regretté président Houari Boumediene: «Nous sommes avec la Palestine, qu'elle ait tort ou raison!»… Sur tous les plans : matériel, financier, diplomatique et social, l’Algérie n’avait jamais ménagé la moindre petite occasion afin de porter l’aide nécessaire au peuple palestinien. L’Association caritative algérienne «El Baraka», présidée par si Ahmed Brahimi était là sur place à Ghaza, depuis pratiquement, le 07 octobre 2023, faisant le nécessaire, partageant le bien et le pire avec le peuple martyr assiégé. Et cela, en vue d’amortir les effets négatifs de l’embargo et des agressions quotidiennes criminelles sionistes. Que ce soit au conseil de sécurité de l’ONU ou dans n’importe quel autre événement politique international, l’Algérie restera le porte-voix du peuple palestinien. Malheureusement pour eux, heureusement pour les Algériens qui n’ont pas suivi la voie égarée des gens du «Comité El Qods» qui actuellement- seraient dans le besoin nécessaire de se libérer de l’emprise sioniste. C’est comme si l’on aurait chargé le loup de paître le troupeau. Le soutien de l’Algérie à la Palestine et à tous les mouvements de libération dans le monde est un principe immuable, inscrit noir sur blanc, dans la Charte de Tripoli, premier texte politique ayant mis les jalons du jeune Etat indépendant …Dès qu’elle avait réalisé son indépendance et retrouvé sa souveraineté, l’Algérie s’était – rappelle-t-on - engagée corps et âme aux côtés peuples en lutte pour la libération et la liberté. Les années 1960 et 1970 étaient les deux décennies d’âge d’or où l’on désignait «Alger la capitale» du qualificatif de « La Mecque des mouvements de libération, en Afrique, en Asie et en Amérique latine ». Justement, en ces moments cruciaux de la résistance palestinienne, cette dernière bénéficiait de la part du lion, par rapport aux autres causes…