Ifriqiya, Afrique Africa «ana hourra fi el Djazaïr»
La regrettée cantatrice du continent africain, la grande Miriam Makéba.
Nos jeunes des générations montantes n’ont pas connu les grands moments de joie quand l’Afrique d’autrefois vibrait entièrement avec l’Algérie révolutionnaire de Boumediene. Maintenant, les temps ont changé en Afrique, tout comme ailleurs. Les choses obéissent désormais à d’autres mutations. Les idéologies et les choix économiques ont également connu des changements profonds… Et, d’ailleurs, c’est la raison pour laquelle toute l’Afrique s’est déplacée à Alger… Du 4 au 10 septembre 2025, Alger «capitale de l’Afrique» accueillera la quatrième Foire commerciale intra-africaine (IATF 2025). Cela ne va pas être un Salon de plus comme certains vont le penser et le qualifier. Mais, en réalité, c’est bien plus que çà : c’est une occasion présentée aux frères africains, en vue de démontrer au monde entier de quoi sont- ils capables. L’Afrique avait acquis cette mauvaise réputation d’être un continent très riche avec des citoyens très pauvres. Tout ça serait dû à l’existence des régimes politiques avec des gouvernements que l’on dit «fantoches». Pour l’Algérie, c’est une occasion en or, en vue de se frayer un chemin respectable vers des partenariats économiques fructueux. L’Afrique est un continent riche et les Algériens en tant qu’Africains «de souche» se donnent la priorité à exploiter les opportunités qui pourraient se présenter à eux. Ce n’est pas la manière «rapineuse» des européens ou des américains, sans contrepartie. Les Algériens rêvent de partenariats profitant à tout le monde, pour eux comme pour leurs collègues africains. Nous sommes la Troisième économie africaine, avec un PIB estimé à 267 milliards de dollars. L’Algérie veut s’imposer sur cet échiquier comme acteur central. Revenant à notre hyper-foire d’aujourd’hui, les chiffres parlent d’eux-mêmes: plus de 2.000 exposants venus de 75 pays, 35.000 visiteurs professionnels attendus et des accords potentiels dépassant les 44 milliards de dollars. Autant dire que cette édition se veut historique et démontre une fois pour toute, à l’égard des détracteurs, que l’Algérie, en dépit des hauts et des bas, restera une pièce maitresse sur l’échiquier mondial. Nous sommes la troisième puissance économique de l’Afrique et cela selon les classements rendus public par la Banque mondiale. Attention ! La plupart des Algériens auraient le cerveau conditionné vers l’Occident dont ils seraient très subjugués. Alors que les vraies affaires et les plus fructueuses se font en Afrique. Donc, c’est la ruée vers l’Afrique qui devait commencer le plus tôt possible avant qu’elle soit asséchée par les autres.