Amoura et Bounedjah tirent l’EN d’une mauvaise passe. Les Verts écartent le rival Botswanais

Bien que bousculée et mise en difficulté, la sélection nationale s’est imposée, jeudi soir, au stade «Hocine Aït Ahmed» de Tizi-Ouzou face au Botswana (3-1), consolidant sa première place du groupe G et ouvrant grandes les portes de la qualification à la Coupe du Monde 2026. Les Verts avaient, pourtant, cru avoir fait le plus dur, en ouvrant le score à la 33’ grâce à Mohamed Amine Amoura d’une puissante tête à la réception d’un centre parfait de Ramy Bensebaïni. Un avantage qui n’aura, toutefois, pas duré longtemps puisque les Botswanais ont pu égaliser dix minutes plus tard. Au retour des vestiaires, la sortie de Mahrez et les entrées de Benrahma et Bounedjah ont libéré les coéquipiers de Youcef Atal, récompensés à la 71’ par un but plein d’opportunisme de l’avant-centre d’Al Shamal sur un service de l’ex-Niçois. L’ancien buteur du RCG Oran a, par la suite, parachevé le succès des Verts en s’offrant un doublé dans les arrêts de jeu, sur un joli enroulé du pied droit (90’+6). «Je suis fatigué. L’adversaire nous a poussés à faire plus. Dans notre imagination, on pense gagner tous les matchs mais il faut mouiller le maillot», soufflait, à l’issue de ce succès laborieux, le sélectionneur national Vladimir Petkovic. «Tous les joueurs n’étaient pas au mieux de leur forme, c’est le début de saison. On a débuté le match comme il le fallait. On a gardé le rythme et on a eu des lacunes dans la dernière passe », reconnaissait, dans la foulée, le driver national, pour lequel l’EN «avait l’occasion de marquer un second but avant de concéder l’égalisation mais ce fut difficile de marquer le second». Et d’enchainer: «On a commencé la deuxième mi-temps plus intelligemment. Tous les joueurs sont importants mais on n’a pas choisi les joueurs en fonction des adversaires. Pour Hadj Moussa et Maza, il y a 06 ou 07 joueurs dans leur poste, c’est pour cela qu’ils étaient en dehors de la liste. Mais je ne suis pas d’accord que nous ayons été mis en difficulté à chaque match. Nous sommes la meilleure équipe offensivement d’Afrique dans ces éliminatoires». Vladimir Petkovic ne cachait, pas non plus, son soulagement d’avoir passé avec succès l’écueil des Zèbres. «Je ne connais pas le niveau du Botswana mais ils ont joué comme si c’était leur dernier match. Je suis content de les avoir éliminés de la course au Mondial. De notre côté, plusieurs joueurs se souviennent qu’ils ont raté la qualification à la Coupe du monde. On doit durer le plus longtemps avec le bon équilibre», lâchera, comme conclusion, l’ancien Mister de la Nation.