D’ailleurs, c’est ce que nous souhaitons avec un espoir ! Tout serait mobilisé pour une rentrée sociale sereine annonciatrice d’une année laborieuse pleine de promesses, de réussites réalisées par le peuple et pour le peuple. Nous n’avons jamais perdu espoir, quant à un changement, un vrai changement vers le beau et le bien…nous avons déjà vécu les promesses de changements à base de bluff démagogique. Et, rappelez- vous, il y a plus de trente ans de cela. Exactement, depuis l’avènement du pluralisme, du libéralisme qui nous a promis un paradis sur terre. Cela, suite à un divorce consommé avec le socialisme et son parti unique, son marché unique, son discours unique, sa pensée unique… ! Nous devrons étaler avec les louanges les plus encensés les efforts consentis par les pouvoirs publics à commencer par le premier magistrat du pays, afin de rendre la vie plus cool pour le citoyen.. Toutefois, il va de pair de dénoncer les mains destructrices, les forces invisibles pratiquant la casse. Ces forces nuisibles empêchant, grâce à une habileté démoniaque, l’achèvement des projets et des réalisations programmées. L’Histoire n’a pas pu – hélas- retenir les noms des responsables de la destruction du tissu industriel national : la Sonacome, le complexe sidérurgique d’El Hadjar et j’en passe …la liste est longue. Aucune rentrée sociale n’aura lieu dans la sérénité, tant qu’il y a ces forces nuisibles dissimulées, anguille sous roche, un peu partout dans les administrations et les institutions de l’Etat, ayant une obsession de voir tout projet foutu en l’air …s’il n’est pas fait, il sera mal fait…c’est la conséquence logique du clanisme, du tribalisme, du régionalisme, du népotisme et j’en passe…dans un régime pareil, il n’y aura jamais de place pour les compétences et le savoir-faire ! Les génies du pays, les compétences nationales et toute la matière grise sont exploitées ailleurs, par d’autres nations et sous d’autres cieux. Il ne faudrait pas s’attendre au meilleur des choses, quand le bienfaiteur n’est pas récompensé voire n’est pas motivé et quand le malfaiteur n’est pas sanctionné voire n’est pas rejeté et publiquement stigmatisé. Nous manquons de sérieux, tout simplement, parce que notre point de vue sur ceux qui gèrent un État, selon les normes modernes en vogue, manquent sérieusement de sérieux. Quand le sérieux et la sérénité font défaut dans la gestion d’un Etat, il ne faudrait surtout pas espérer trop…