Commerce à Mostaganem. Les balances électroniques saignent les consommateurs

A Mostaganem, le secteur du commerce n’arrête pas de défier la chronique. Entre activités informelles, arnaques et manque de professionnalisme, les consommateurs ne savent plus à quel saint se vouer. Faut-il souligner que depuis plusieurs années déjà, dans le commerce des fruits et légumes, à Mostaganem comme partout ailleurs, on assiste à des pratiques un peu extravagantes chez la majorité des commerçants.
Au niveau des marchés couverts, des souks et des étals sur le bord des routes, la vente de fruits et de légumes a pris une tournure inquiétante quant aux méthodes d’arnaquer les consommateurs. À défaut de contrôles et de protections du consommateur, ces commerçants malveillants continuent de profiter de la confiance du consommateur. Nous nous rencontrons, aujourd’hui, face à une situation qui perdure et porte préjudice non seulement à l’activité commerciale mais surtout aux consommateurs. Un des préjudices les plus acerbes, c’est l’usage des balances électroniques au moment de la pesée. Beaucoup de consommateurs ne s’expliquent pas ces comportements des vendeurs qui tentent, à tous les coups, de s’assurer un gain frauduleux. La situation est assez préoccupante à commencer par l’usage des balances électroniques lesquelles, souvent, ne répondent pas aux normes de métrologie. Beaucoup de commerçants malveillants trichent sur la pesée et occultent l’afficheur aux clients. D’un autre côté, la nouvelle pratique chez les marchands de légumes est assez astucieuse.
Ces derniers achètent, en gros, la caisse ou le cageot de pommes de terre lequel contient plusieurs calibres à un seul et même prix. Arrivés à son stand, ils sélectionnent les produits en plusieurs calibres pour les revendre à des prix qui leur conviennent. Comme exemple, la pomme de terre, la tomate, les mandarines, etc… Ces produits affichent plusieurs tarifs. Ce qui est clair chez l’ensemble des citoyens, ce sont les marchands de fruits et légumes qui excellent dans l’arnaque de leurs clients. Autre pratique assez désobligeante d’ailleurs, c’est la vente de légumes-racines, telles les carottes, les betteraves, les navets, les oignons avec la racine qui souvent pèse le double du légume. Le cas des artichauts est vraiment exagéré car le consommateur achète le légume, soit la partie comestible mais paie la tige qui pèse souvent le double. Ceci laisse le commerce dans une cafouille qui ne dit pas son nom. Face à de tels agissements, le consommateur demeure dans l’incompréhension la plus totale. À ce titre, la polémique se crée devant l’étalage mais s’arrête juste à ce niveau mais le lendemain, c’est la même rengaine. Le vendeur, en général, accuse le mandataire et ce dernier accuse le fellah et on ne s’en sort jamais de cette tourmente. Le gain rapide et les compensations injustifiées sont les causes de cette absurdité commerciale. Chez nous, on n'est pas sorti de l’auberge et en général, le consommateur est sacrifié à chaque tournant. Sans protection, ce dernier abdique à son sort en attendant que les commerçants malveillants reviennent à la raison et exercent leur métier avec honnêteté. Ce qui est encore bizarre, c’est que ces "pseudo-musulmans" fréquentent les mosquées et semblent craindre Allah le Tout Puissant mais la tartuferie chez ces gens est toujours de mise.


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