La défaite à Béjaïa confirme la faiblesse de l’effectif. Akbou met à nu les carences du MCO

Nourrissant de grandes ambitions pour leur équipe favorite qui se déplaçait ce vendredi à Béjaïa pour y affronter l’Olympique d’Akbou, les supporters du Mouloudia d’Oran ont été fortement déçus aussi bien par la défaite concédée au stade de l’Unité Maghrébine que par la piètre performance des coéquipiers d’Aziz Moulay. Le but de Mehdaoui, peu avant la mi-temps, avait juste confirmé la physionomie de ce premier half : largement dominé par les locaux, le MCO avait eu du mal à exister sur l’herbe béjaouie, aussi bien défensivement que sur le plan offensif. A l’image d’une charnière centrale Chaouche-Kerroum perméable à volonté et très lente à la détente, l’arrière-garde oranaise a énormément souffert face à la vivacité de l’attaque olympienne, à la pointe de laquelle Hitala lui a fait la misère. Un premier avertissement a été lancé par Addadi dont le coup franc direct a fait vibrer la transversale d’un Mendil toujours aussi mal à l’aise dans les airs. Les assauts de l’équipe de Lotfi Amrouche se sont, ensuite, répétés pour aboutir à cette ouverture du score sur un corner très mal négocié par la défense mouloudéenne. Sur le banc, le binôme Cherif El-Ouazzani-Lehbab a, certes, tenté de corriger ce qui devait être corrigé, mais il semble bien que ces changements soient arrivés un peu tardivement pour espérer permettre à l’équipe de se relever et de refaire son handicap, surtout avec une attaque qui pèse aussi peu et qui ne se créé presque aucune occasion digne d’être citée, exception faite de cette combinaison entre Moulay et Boukholda, mal conclue par l’ancien Monégasque. Et ce ne sont certainement pas les regrets nés du penalty vendangé par le même Moulay dans les arrêts de jeu de la rencontre qui compenseront le trop peu de consistance de cette formation oranaise, très loin du niveau requis pour espérer jouer les premiers rôles cette saison. Une évidence, désormais, pour tous ceux qui suivent l’actualité du club d’El-Hamri et encore plus pour le directeur sportif Cherif El-Ouazzani et son président Sidi Mohamed Hadjioui, appelés à mettre à profit l’ultime jour du marché estival des transferts pour espérer renforcer qualitativement un vestiaire pauvre en talent. Incrédules devant le terne visage montré par leur équipe lors de ce premier déplacement de la saison, les supporters mouloudéens ont, pour leur part, déjà pris rendez-vous au stade Miloud-Hadefi pour le week-end, cadre spatio-temporel du petit derby face à l’Espérance de Mostaganem. Un choc entre voisins qui renseignera davantage sur le niveau et les ambitions à cerner de cette formation mouloudéenne bien en deçà des attentes. Du moins, pour le moment.


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