A une semaine de la fin du mercato estival. La direction du MCO bloquée par le passif

Entamée de la meilleure des façons avec une victoire acquise aux dépens du promu Ben Aknoun après une belle remontada en seconde période, la saison mouloudéenne 2025-2026 devrait encore connaitre quelques mouvements, aussi bien dans le sens des départs que celui des arrivées. Comme nous l’annoncions hier dans ces mêmes colonnes, la direction sportive, représentée par Si Tahar Cherif El-Ouazzani, compte engager dans les plus brefs délais un gardien de but et un avant-centre à même de rééquilibrer l’effectif. Pour le poste de dernier rempart, c’est le portier du MCA Abdellatif Ramdane qui tient la corde puisque les pourparlers entre les deux parties ont abouti à un accord de principe. Bien que titulaire la saison dernière dans la cage d’un MCA qui est parvenu à garder sa couronne de champion d’Algérie, le recrutement d’Alexis Guendouz semble le vouer à un rôle de simple doublure du gardien international, recruté à prix fort après une expérience mitigée en Iran, à Persepolis. Raison pour laquelle il aurait choisi de répondre favorablement aux sollicitations oranaises. Sans club depuis la fin de son aventure à Belgrade, l’ex-attaquant international Ishak Belfodil est, lui aussi, très proche d’un engagement en faveur du club d’El-Hamri, comme assuré par des sources internes. Mais pour espérer pouvoir qualifier ces deux éventuelles recrues, ou d’autres, la direction du MCO doit d’abord libérer aux moins autant d’éléments indésirables afin de pouvoir disposer de licences. Or, jusqu’à hier, aucun des joueurs auxquels le président Sidi Mohamed Hadjioui et son directeur sportif Si Tahar Cherif El-Ouazzani ont signifié être persona non grata n’ont voulu résilier leurs contrats, exigeant un dédommagement financier à la hauteur de leurs salaires faramineux. Un « chantage à la régulière », vu que les joueurs, forts de contrats en bonne et due forme, sont dans leur droit le plus absolu, que l’actuelle direction d’Hyproc refuse catégoriquement, en raison notamment d’une politique de récession financière interne. Le club se trouve, en somme, bloqué par la faute de la gestion calamiteuse de l’ancienne direction mais doit trouver rapidement la parade à même de pouvoir renforcer qualitativement un groupe encore en construction. Le temps n’est, toutefois, aucunement en faveur de la paire Hadjioui-Cherif El-Ouazzani vu que le marché estival des transferts fermera ses portes dans une semaine et que les bonnes opportunités risquent de se raréfier davantage.


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