Netanyahou, l'héritier d'Hitler

Il est désormais notoirement connu que Benjamin Netanyahou est un criminel de guerre et de paix. Il déteste plus la paix, elle inhibe ses pulsions meurtrières. Dans le monde entier, chez les peuples plus que chez les politicards, il fait l'unanimité. Jamais dans l'histoire contemporaine, le monde n'a connu un tel boucher après Hitler. Il en est l'héritier, un héritier assidu, résolu et impitoyable. Très inspiré de la méthode naziste, celle d'anéantir les populations par milliers, il a excellé dans cet «art morbide» et maladive. Au nom d'une prétendue sacro-sainte sécurité d'Israël ayant toujours gardé son statut de victime de l'histoire, il sort tout l'arsenal destructif : bombes, démolition, famine, blocage des aides humanitaires, rien ne le fait sourciller ou titiller sa conscience de glace. Haï par son peuple et les peuples de cette planète, poursuivi par le tribunal pénal international, il continue cependant son acharnement machiavélique contre les ghazaouis, tuant femmes, enfants, vieillards, malades… Même les morts n'ont pas échappé à sa soif de sang. Dans sa tête, il imagine des scénarios grotesques comme celui qu'il avait exhibé récemment : le grand Israël. Son rêve et celui de ses prédécesseurs. Engloutir presque toute la région et instaurer sa suprématie. Quelle folle idée. Peut-on rêver aussi maladroitement ? Même le rêve obéit à des règles. Autrement, on sombre dans la folie. Mais Netanyahou, le monde le sait maintenant, il est fou à lier, à interner, qui a besoin d'électrochoc, de thérapies lourdes. Faire subir autant de torture à des enfants, à des bébés, à des nouveau-nés, on se demande s'il existe pire exactions, pire sauvagerie. Comment l'Occident a pu le soutenir durant toutes ces années ? L'Occident ! Ce monde moderne, ce monde développé, qui prétend défendre les droits des humains et des animaux et ne veut défendre des bébés sans défense. Comment cet occident-là qui a vécu les horreurs des deux guerres peut-il être si réconciliant avec un tueur comme Netanyahou ? A moins que la conception du droit en Occident et au Moyen Orient n'ait pas la même définition, ne sonne pas pareil et ne concerne pas les mêmes êtres humains.


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