Démographie, sécurité des passagers, confort, hygiène et maintenance. Faut-il changer les bus Isuzu?

La nécessité de remplacer les vieux bus Isuzu japonais à Oran dépend de plusieurs facteurs notamment l’âge des engions roulants, l’état de leur maintenance et les besoins de transport de la ville. Sachant que ces bus sont anciens ou ne répondent plus aux normes requises de capacité ni de confort, le renouvellement du parc pourrait alors être envisagé selon des spécialistes de la prévention et de la sécurité routière. D’abord parce que ces bus ont une durée de circulation dépassant les vingt années pour la plupart et ensuite, c’est à cause de l’absence d’entreprises ou ateliers de maintenance dédiés pour remédier aux pannes mécaniques récurrentes.
La question de remplacement de ces types de bus qui ne s’adaptent plus à la topologie d’une démographique croissante concentrée au niveau des lignes périphériques, est une impérieuse nécessité au vu de l’ampleur des extensions d’un tissu urbain sans cesse en développement mais inapproprié aux types de bus mis en circulation à l’exception du mode de transport par rame, le tram en l’occurrence. Ceci dit, de nouvelles marques de bus devraient faire leur entrée pour rajeunir le parc roulant dont les dates de mise en circulation et d’exploitation sont aujourd’hui dépassées.
Il serait inconcevable voire inadmissible qu’une wilaya comme Oran, aussi jeune et modernisée, puisse évoluer et relancer son schéma d aménagement urbain du territoire avec des bus anciens et vétustes. A Oran, les bus anciens représentent une vraie problématique et un sujet de danger potentiel pour la sécurité des passagers.
Leur changement est donc perçu comme une des priorités du secteur pour l’heure car ceci s’explique par les capacités d’investissement dont jouit la deuxième capitale du pays et les dividendes dont elle pourrait en tirer sur le plan économique.


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