Belaïli a négocié avec la direction. MCO: Mandréa ne viendra pas

Toujours à la recherche d’éléments confirmés capables de hausser le niveau de jeu de l’équipe, la direction du Mouloudia d’Oran a tenté, ces derniers jours, un gros coup en prenant attache avec le gardien de but international Anthony Mandréa. L’actuel keeper du Stade Malherbe de Caen se serait, d’ailleurs, montré intéressé par l’idée de tente l’expérience de la Ligue 1 Mobilis, surtout que son club employeur évolue cette saison en National, l’équivalent de la troisième division française, après sa rétrogradation le printemps dernier. Mais au final, Anthony Mandréa ne sera pas mouloudéen cette saison en raison d’une énorme différence entre les prétentions salariales du joueur et ce que pouvait lui apporter la direction d’Hyproc. A en croire une source généralement bien informée, le dernier rempart caenais aurait exigé un salaire mensuel de 40.000 euros, auquel devra s’ajouter le coût de la libération étant donné qu’il est encore lié par contrat avec le club normand. Des exigences considérées comme assez exagérées voire rébarbatives par la direction oranaise qui a fini par se résigner à l’idée de ne pas voir le gardien international sous le maillot rouge et blanc cette saison. Entre-temps, la même direction a tenté le coup Belaïli via son père et manager, Abdelhafid, aperçu au village méditerranéen, dans les locaux du board mouloudéen, mardi en fin d’après-midi. Et si certaines affirmations laissaient croire à un premier round de négociations entre les deux parties, d’autres sources concordantes évoquaient une entente pour un engagement de Youcef au MCO …l’été prochain ! Encore sous contrat avec l’Espérance de Tunis et désireux de rejoindre le MCA et d’y défendre les couleurs cette saison, le fantasque attaquant international aurait, selon cette version, évoqué son envie de boucler la boucle à Oran et de revenir au MCO, mais pas en perspective de la saison 2025-2026, mais plutôt la suivante ! Un drôle de deal, en somme, qui ne modifie en rien l’actualité mercato du club d’El-Hamri, contraint de libérer un ou deux joueurs au minimum pour espérer continuer à renforcer ses rangs. Et à ce propos, l’engagement du milieu de terrain Omar Mbarek, ficelé à tout point de vue, dépend encore du départ d’un élément du même registre. Beaucoup d’indices laissent croire que, sur ce point précis, c’est Dalil Khodja qui se verra signifier la porte de sortie par la direction mouloudéenne au moment où la rue réclame en parallèle la libération d’au moins cinq autres joueurs qui ont affiché des carences techniques flagrantes la saison écoulée et qui ne les prédisposent aucunement à porter le maillot du doyen de l’élite algérienne.


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