Tout laisserait croire qu’une crise politique sérieuse serait en train de secouer la France et ce depuis l’avènement Macron. Les analystes politiques français ayant une connaissance parfaite des cercles dirigeants de la classe politique de ce pays n’ont jamais caché leur pessimisme quant à la situation du foutoir caractérisant le monde politique de l’hexagone. Afin d’atténuer la tension et détourner les intentions de « ces pauvres français », l’on avait besoin de fomenter un ennemi extérieur « maléfique » guettant la France et son peuple. Le parfait candidat pour jouer ce rôle, était malheureusement, l’Algérie. Les dirigeants à leur tête Macron, Retailleau et les autres membres du gang de l’extrême droite, savaient déjà la place primordiale de la cause sahraouie dans la diplomatie algérienne. Et c’est par cette brèche que Macron and Co avaient décidé de fomenter une crise en se faisant les ennemis de l’Algérie, en reconnaissant la » marocanité du Sahara occidental ». Et, pour rendre le jeu encore plus amusant, ils se sont immiscés de façon très abjecte dans l’affaire Sansal qui est une affaire nationale relevant du droit algérien et de la souveraineté de ce pays. Ainsi, quand les médias de Macron (pardon des Rothschilds) rabâchaient sur l’affaire Sansal, c’était justement pour ne pas avouer aux français que leur puissant pays négociait la réduction du déficit budgétaire chez les gens du FMI … La plupart des français interrogés au cours des sondages d’opinion n’ont jamais caché leur désapprobation quant à la façon avec laquelle Macron et son staff d’anti-algériens dirigeaient les affaires d’une France qui clopine. L’Algérie n’a absolument rien à se reprocher dans une crise française interne reconvertie, en une crise diplomatique avec l’Algérie. Les Algériens avaient longtemps supporté – pour des raisons diplomatiques- l’esprit hautain mais réellement vide des français quand ils traitaient avec les Algériens. Ils croyaient sincèrement qu’ils pourraient tenir en otage les responsables de ce pays par le truchement de quelques trucs qu’ils estimaient être « des points faibles » pouvant faire fléchir les Algériens…l’Algérien n’a pas l’habitude de descendre le pantalon, même aux plus forts des prétentieux. Les comptes sont loin d’être réglés au centime près. …la nomenclature des affaires en attente d’être réglée entre les deux pays est longue. Elle aura besoin d’un interlocuteur français plus enclin au sérieux, à l’intérêt réciproque et au respect de l’autre, plutôt que d’un prétentieux toujours attaché à un passé colonial et à une grandeur chimérique, n’existe plus.