Le stage précompétitif à Alger à défaut de l’étranger. MCO: Navigation à vue

Comme prévu, le Mouloudia d’Oran a achevé ce week-end son premier stage de préparation à l’hôtel Rodina, en attendant d’en entamer le second dès demain à Alger, à l’ESHRA d’Aïn Bénian. La priorité avait, pourtant, été donnée à un stage à l’étranger, plus précisément en Tunisie, avant que la direction mouloudéenne ne se révise et décide, après mûre réflexion, de se rabattre sur la capitale, plus facile d’accès et ne nécessitant pas une logistique digne de ce nom. D’autant plus que les «préoccupations» du directeur sportif Si Tahar Cherif El-Ouazzani l’ont empêché de se concentrer sur sa mission première, l’obligeant quasiment à abandonner l’idée d’un stage hors des frontières territoriales. Sa décision de «descendre» au terrain pour entrainer l’équipe et s’occuper de la préparation physique l’a, en quelque sorte, déviée de ce que doit être un directeur sportif: s’occuper de tous les autres aspects et s’assurer que l’équipe puisse être mise dans les meilleurs moyens à même de réussir cette phase précompétitive. Avec un recrutement au point mort, le dossier des joueurs à libérer pas encore refermé et l’incapacité d’organiser un stage à l’étranger comme a pris le Mouloudia de le faire à chaque intersaison, le bilan actuel du directeur sportif est loin des attentes. D’autant plus que dans sa mission la plus exposée, à savoir trouver un entraineur de renom pour succéder à Abdelkader Amrani, rien d’officiel n’a, pour l’instant, été annoncé. En parallèle à ses atermoiements sur le plan technique, l’actuelle direction du Mouloudia d’Oran peine tout autant à se montrer convaincante en matière de communication. Le président de son conseil d’administration, Sidi Mohamed Hadjioui ne s’est, en effet, montré publiquement qu’à une seule reprise, dans une courte vidéo postée sur le page facebook du club. Ce qui est très peu pour une direction qui voulait instaurer une rupture avec les pratiques de l’ancien bureau directeur dont la défaillance à ce niveau a été unanimement décriée. Quant au directeur sportif Si Tahar Cherif El-Ouazzani, son mutisme depuis sa prise de fonction reste inexpliqué et injustifié à ce jour. D’autant plus que l’écrasante majorité du public mouloudéen qui avait applaudi sa nomination et (re)commençait à espérer le meilleur pour son club, craint désormais le pire tant la démarche de l’ancien capitaine de l’équipe nationale irrite autant qu’elle suggère un manque évident de stratégie communicative et de gestion intelligente.