Attention aux dangers du jet ski !! Encore, un autre problème qui interjette et s’ajoute aux nombres déjà non résolus des problèmes sévissant dans les plages et spécifiquement, pendant les ruées massives désertant les chaleurs caniculaires et cherchant des climats plus tolérants au bord de la mer. Selon les sources de la protection civile, le nombre d'accidents ayant eu lieu en conduisant des jets ski ne fait qu’augmenter. Et à l’instar des accidents de la circulation routière, c’est toujours l’absence ou le manque de respect des règles et des codes en usage pour cette pratique ludique qui en seraient aux neufs dixièmes responsables des accidents parfois mortels y survenant d’une façon relativement récurrente. Ce n’est pas la mer à boire ! Quand les règles du jeu sont respectées les accidents sont d’office écartés et pour ainsi dire, les dangers plus au moins éliminés ou atténués. Cela doit exiger la présence de deux facteurs principaux : d’abord, des jeunes pratiquant ce jeu ayant peur pour leur vie ou leur santé. Et pour cette raison, ils devront apprendre à ne pas se jeter sans contrepartie sur «les dents mortelles de la mer». Ensuite, les pouvoirs publics, qui sont de jure et de facto, responsables de la vie des citoyens devraient mettre en œuvre tous les moyens juridiques, matériels et humains, afin que les accidents causés par les jet-skis ne se reproduisent que peu ou pas du tout. Pénaliser et sanctionner les contrevenants n’est pas une atteinte à la dignité de ces gens ayant enfreint la loi et les règles d’une pratique ludique divertissante. Pénaliser et sanctionner, c’est plutôt un moyen efficace afin de juguler les esprits aventureux, « surdosés » et emportés. Le désordre, l’indiscipline civique ne sont pas, à vrai dire, exclusifs aux plages et aux jet-skis ! Là où vous mettez le pied, vous serez en face d’un comportement signalant le chaos. Nous avons déjà évoqué cette question relative au rôle des pouvoirs publics d’imposer la discipline civique aux citoyens. Cela s’appelle l’éducation civique qui transformera le citoyen désemparé, vivant spécifiquement pour ses besoins -toutes sortes de besoin- à un citoyen responsable devant sa conscience et devant la conscience collective du reste de ses concitoyens. Sans la culture de l’Etat …ce mode d’organisation n’est qu’une forme disproportionnée de cohabitation investi par un agrégat de personnes caractérisé par l’égoïsme et l’individualisme où l’autre est pratiquement effacé.