Encore jeune Etat indépendant dans les années 1970, l’Algérie avait déjà réussi brillamment, à réaliser un grand pas vers l’industrie mécanique. Elle était à deux foulées afin de réaliser son ambitieux projet dans la très compétitive industrie automobile. Cependant, une main «invisible» maléfique ne voulant jamais du bien pour ce pays, s’était introduite en vue de tout foutre en l’air. Il ne faudrait pas que ces bicots d’indigènes deviennent des industriels alors que ce métier serait, selon une conception raciste suprématiste, un domaine privilégié de la «race des seigneurs». C’est la raison, d’ailleurs pour laquelle, toute la période allant de la fin des années 1980 et le début des années 1990, a été consacrée à mettre en pièce les entreprises nationales, fierté de l’Algérie indépendante. L’on avait profité de la circonstance, alors que les gens étaient plutôt préoccupés par une grave crise politique et par le terrorisme sanguinaire qui s’annonçait à l’horizon. Justement, en cette période exceptionnelle de l’Histoire de l’Algérie, une puissance étrangère, «hypocritement» très proche de l’Algérie, avait mis les mains et les pieds, afin d’empêcher la réalisation du complexe automobile de Ain Bouchekif à Tiaret. Ce projet, rappelle-t-on, a été conçu en association avec un partenaire constructeur automobile italien. Malgré les embûches et les peaux de banane malsaines, mises sur le chemin des Algériens, les ambitions se revivent à chaque occasion. A force que l’autre côté de la grande bleue se laisse chuter dans la bassesse des manigances, la détermination des Algériens devient de plus en plus coriace et de plus en plus sûre d’elle-même. Actuellement, l’Algérie mise sur une véritable industrie automobile, capable de tenir tête aux plus originaux des historiques constructeurs automobiles en Occident. L’Algérie possède tous les éléments matériels et humains permettant de venir à bout de cette ambition. Ce grand projet aura besoin d’une forte volonté politique, soutenue par une vigilance inouïe. Les mains destructrices qui n’aiment pas constater le moindre bien pour ce pays, sont toujours là, parmi nous. Ce n’est pas tous les Algériens qui sont des Algériens. Il y a une large différence entre un Algérien dans le sang et un Algérien dans les papiers. Le faux et l’usage du faux font rage dans ce pays dont le peuple est d’une crédulité hors pair, au point où il se laisse berner. Justement, c’est en se laissant faire que les éléments nuisibles bien masqués s’infiltrent au sein des saints.