«Une nouvelle instruction de la Banque d’Algérie fixant les montants et modalités d’octroi du droit de change pour voyage à l’étranger, au profit des nationaux résidents. Cette instruction entrera en vigueur à compter de demain, le 20 juillet 2025»…selon un communiqué émanant de la Banque d’Algérie. Nous savions tous qu’auparavant, l’Algérien trouvait du mal à se procurer les devises nécessaires pour un voyage, digne et sans contraintes, ni privation. Et, puis, ce n’est pas d’une charité qu’il s’agissait, le citoyen n’a fait que s’octroyer un droit qui déjà est le sien. Les lois et les règlements y sont témoins. Nous savions bien qui seraient ces favoris de l’Etat qui en bénéficient en grandes sommes, c'est-à-dire à la pelle et de façon récurrente. Au lieu de se démerder pour avoir les sommes nécessaires pour un voyage détenteur et sans fracas dans la tête, dans les pays de destination, son pays lui offre dignement la somme voulue. Et ce, dans les limites des possibilités pécuniaires de Trésor de l’Etat. C’est le moment où l’Algérien doit recouvrir sa dignité, après avoir bravement réussi à recouvrir son indépendance et sa liberté. Cela serait possible, en traitant les choses dans un cadre de justice et d’égalité, entre les citoyens. Nous avons évoqué plus haut la pertinente question de ceux qui raflent les devises parce qu’ils seraient – peut-être -, les enfants prodiges de la République, par rapport au reste de la plèbe. Cette question, à ce que je sache, pourrait nous renvoyer à d’autres problèmes qui se posent et s’y imposent. Mais toujours, dans le cadre d’une recherche haletante de la justice et de l’égalité entre les citoyens de la République et soulevant à chaque occasion un débat houleux en répétant à satiété la question «originelle»! Y aurait-il réellement, en Algérie une certaine forme de justice et d’égalité …J’aimerai bien que l’on fasse un sondage d’opinion, en demandant à quelques échantillons de citoyen s’ils se sentent sincèrement, dans un pays où régnerait la justice et l’égalité, entre les citoyens! Cependant, je me pose la question, pourquoi, l’on n’avait jamais pensé à faire ce genre de sondage d’opinion auprès des citoyens algériens. N’avions–nous pas besoin de connaître ce que penseraient les Algériens de leur pays et leur gouvernants ? Ou bien avions-nous peur de cela!