Face aux dettes, la France bricole

Qui aurait cru qu’un jour la France, cette puissance technologique et militaire, dont le PIB dépassait celui de l’ensemble des pays arabes, avec leur pétrole et leur gaz, sera mis sous la tutelle du FMI…la France craque sous l’effet néfaste d’un poids lourd et insupportable d’une crise qui n’a pas encore dit son nom. Le gouvernement, la classe politique dans l’hexagone essaient, bon gré mal gré, à se montrer comme si de rien n’était. L’on veut, malgré tout, garder le sang-froid et sauver l’image en dépit des revers. Qu’est ce qui se passe exactement ? Pour certains, la puissance économique de la France serait directement liée à la rapine systématique des biens et des richesses exercées sur les ex-pays colonisés et les DOM/TOM..La douce France n’est pas tombée du ciel et ce confort dont elle jouissait n’était toujours et forcément pas les conséquences d’une bonne gouvernance. Dès que les ex-pays colonisés, ont commencé à grogner contre le bradage de leurs biens par l’ex-puissance dominatrice, et ce avec l’arrivée au pouvoir des jeunes chefs d’Etat n’ayant pas été allaités non plus assujetties et apprivoisés dans les écoles coloniales comme leurs ancêtres. Ces jeunes gouvernants, psychologiquement plus émancipés regardent avec mépris comment leurs richesses sont transférées devant leurs yeux vers la métropole. S’ils ne s’estiment pas encore assez puissants qu’il le faudrait en vue d’affronter cette puissance, il n’est pas interdit de solliciter l’assistance d’autres puissances du même niveau comme les russes, les chinois ou les américains. Cette hypothèse est très répandue chez quelques analystes ayant autorité dans les médias. Notamment des analystes français très pessimistes, ne faisant pas partie des corrompus de Sérail…… Une puissance comme la France ne devrait pas avoir de dettes dépassant ses capacités économique et financière. Depuis la fondation de l’Union européenne et la mise sur pied de la zone « euro », la France et l’Allemagne ont été désignées comme étant la locomotive qui va traîner ce puissant ensemble socio-économique. Alors que ces derniers temps l’on remarque non sans stupéfaction comment cette locomotive est en train de culbuter. Les temps et les mentalités ont profondément changé …ce qui était juste et normal, il y a un demi-siècle, ne l'est plus aujourd’hui. Si la France n’a plus la capacité de continuer à jouer à la locomotive du train européen, l’Allemagne ne va plus pouvoir tenir le coup aussi longtemps à combler et à contenir les insuffisances des pays « du tiers-monde européen » (Grèce Portugal, Chypre, Malte, entre autres).


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