L'extrême droite en France continue d'aboyer

Les chiens aboient et la caravane passe. Cela s'applique parfaitement à la frénésie maladive de tous ces agitateurs maladroits de l'extrême droite, assoiffés de vengeance et frustrés face à l'implacable position de l'Algérie dès qu'il s'agit de sa souveraineté. Pendant que ces pantins que l'on voit à longueur de journée sur les plateaux télés racistes et rancuniers, l'Algérie, elle, agit, prend les décisions et les applique. Certains, c'est clair, ne sont pas d'accord quant à la détention de Sansal, mais la décision est algérienne, elle est surtout souveraine. Mieux, elle n'est pas inadaptée. Sansal a parlé et assumé. La justice algérienne aussi. En France, pourtant, on a du mal à digérer cette décision de justice ou on fait semblant seulement car le fond de la question n'est ni Sansal, ni l'immigration ni même cette obsessionnelle question de l'insécurité en France. Le fond, c'est une haine pathologique vouée à l'Algérie que Papa a perdue, il y a maintenant 63 ans. La majorité des Français n'ont que faire de tous ces débats récurrents, animés par des hommes et des femmes pseudo-politiques et journalistes à la botte du Rassemblement national et des grands bonnets des médias. Certaines chaînes d'infos mais surtout de manipulation sont même boycottées par les Français eux-mêmes car trop focalisées sur l'Algérie. En France, il y a des questions plus urgentes qui touchent la vie quotidienne des Français. Malheureusement, elles sont toujours reléguées au second plan. Pourtant, nous l'avons dit et redit depuis belle lurette. Il ne peut exister de relation passionnelle entre l'Algérie et la France. Si relation il y a, elle doit rester économique. Autrement dit, le cœur ne peut dicter une relation saine entre deux pays, la réalité économique et de coopération d'égal à égal, dans un cadre gagnant-gagnant, est seule capable d'assainir cette relation pour mieux avancer.


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