Rien ne va dans le sens voulu. Qui fait quoi au MCO?

Les erreurs d’un passé encore récent ne semblent pas encore avoir été retenues au MCO. Alors que la direction d’Hyproc devait tirer les enseignements du retentissant double échec des deux dernières saisons et de tout faire pour éviter un troisième exercice raté à la direction du Mouloudia, voilà que l’on assiste au même scénario ayant meublé la même période estivale que l’exercice précédent. Sinon comment expliquer que le limogeage annoncé de ceux qui ont lamentablement fait du MCO un simple candidat au maintien malgré les centaines de milliards dépensés, à savoir Ahmed Belkacemi, Chakib Ghomari et Benoumer Belbachir n’a pas encore été officialisé via un communiqué de la direction d’Hyproc, question d’assurer au public des Rouge et Blanc que le club entamait un nouveau cycle. Cette absence de communication de ceux qui gèrent le club d’El-Hamri actuellement ne fait, en revanche, que confirmer un éventuel statu quo qui signerait, s’il venait à être annoncé, une rupture définitive avec la masse populaire. D’autant plus qu’alors que d’autres clubs de l’élite ont déjà entamé leur opération recrutement en collaboration avec le staff technique, au MCO on en est encore à palabrer autour du maintien ou non d’Abdelkader Amrani, l’entraineur en chef, sur la composante de son équipe, ainsi que sur les joueurs libérés ou gardés au sein de l’effectif en perspective du prochain exercice. Prévue depuis déjà quelques jours mais ajournée pour des raisons encore inconnues, la recomposition d’un nouveau conseil d’administration retarde, en parallèle, toute action visant à permettre à l’équipe-première de faire un pas en avant vers une nouvelle ère. Parmi les supporters, presque personne ne sait, à ce sujet, qui commande réellement au Mouloudia, qui a les clefs de la maison ou encore qui prend les décisions tant tout est flou, mal expliqué et aucunement bien communiqué. Dire alors que « e» MCO est à la croisée des chemins ne serait, en fait, qu’un doux euphémisme tentant d’illustrer un tableau ombragé alors qu’en réalité, rien ne va dans le sens de la logique sportive, encore moins du bon sens économique.  


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