Université de Mostaganem. Forum internationale sur l’Intelligence Artificielle et droit à la vie privée

L’émergence de l’Université «Abdelhamid Ibn Badis» de Mostaganem s’est toujours traduite par la constance dans l’organisation des manifestations scientifiques de haute qualité. Cette force de l’âme des responsables ne s’inscrit pas seulement dans des programmes mais reste plutôt une stratégie qui vise la performance dans la recherche scientifique. En effet, en cette fin de semaine, un forum international de taille a été organisé à la Faculté de droit et de sciences politiques sous la thématique de «Intelligence artificielle et avenir du droit à la vie privée». Le Pr Brahim Bouderahen, en sa qualité de recteur, a ouvert solennellement la cérémonie laquelle a été honorée par ses collaborateurs membres du Conseil Scientifique ainsi que de l’illustre Mohamed Senoussi, spécialiste en intelligence artificielle. Sur ce forum international qui est un évènement d’envergure scientifique, le recteur s’est exprimé sur ses dimensions mais surtout sur ses attentes. Le recteur assure que cet évènement a permis de traiter d’importantes questions relatives à la thématique centrale par 394 sessions en présentiel et en visioconférence. Selon lui, à ce remarquable évènement, 321 participants de diverses universités algériennes et seize autres membres de pays frères et amis de l’Algérie ont été enregistrés. Le recteur s’exprime, par ailleurs, sur les principaux sujets traités et couronnés de recommandations constructives. Il s’agit assurément de la nécessité d'utiliser les technologies d'intelligence artificielle pour renforcer la cybersécurité. Aussi de renforcer la gouvernance numérique au sein des institutions et de respecter les libertés fondamentales des individus par la protection des données mettant en place des systèmes intelligents. D’autre part, il y a lieu de faire respecter les dispositions de la loi 18-07 par les grandes sociétés du WEB afin de garantir la pleine protection des données personnelles et sensibles contre tout usage illégal. Parce que les données personnelles sont généralement numérisées, il est opportun, ajoutera-t-il, «d'inscrire l'IA dans un cadre juridique pour permettre une analyse optimale des enjeux et la compréhension de ses enjeux que comporte la déontologie évitant la violation des droits individuels». Ceci ne doit s’accomplir que si le cadre juridique scientifique est mis sur pied afin d’exiger aux entités à se conformer aux règles de protection. Faut-il souligner que la thématique abordée lors de ce forum international est d’une pertinence qui a enrichi le débat scientifique. Les recommandations arrêtées vont constituer le socle du cadre juridique évoqué afin d’adapter l’IA à la vie privée plaçant le droit son axe approprié. Le recteur rappelle également la considération accordée au sujet dans le domaine des sciences humaines par le Ministère de tutelle mais pas que ce contexte de l’IA est une démarche capitalisée sur la feuille de route par les pouvoirs centraux. En fin de cérémonie, le Pr Brahim Bouderahen a copieusement valorisé la contribution de l’assistance et de ses collaborateurs comme il a sciemment souhaité que ces contributions scientifiques remarquables soient publiées dans un numéro spécial en anglais de la revue scientifique de la Faculté de catégorie C. Toutefois et en guise de reconnaissance pour le succès de la manifestation, il a adressé ses vœux pour plus d’exploits lors des prochaines activités scientifiques comme il a vivement remercié le doyen de la Faculté de droit et de sciences politiques, le professeur Feninekh Abdelkader, la Dr Wafi Hadja, présidente du Comité du Forum international, le Dr Benkatat Khadija et la Dr Latroche Amina ainsi que Mr Benkadouri Mourad, président du comité technique en plus de tous ceux qui ont permis une organisation sans faute de l’évènement. Aujourd’hui, tous s’accordent à dire que l’UMAB, par l’intensité de ses activités scientifiques, reste un établissement performant d’intérêt national.


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