L'Iran continue d'exercer son droit à la légitime défense. Israël sous les feux des missiles

Tel un signe précurseur de refus de renégocier sous une pluie battante d’attaques aériennes israéliennes, l’Iran semble dicter sa logique et exhibe son arsenal d’armement jusque-là jalousement gardé en secret. La nouvelle salve de missile iraniens lancés par Téhéran sur Israël a en effet provoqué le tollé et une grande panique chez le premier ministre israélien Netanyahu et ses principaux alliés faisant craindre une escalade de ripostes et de bombardements mutuels de l’Iran de l’état sioniste au Proche Orient. Téhéran a en effet dévoilé au grand jour son arsenal de guerre inextricablement inépuisable engendrant de fait une «peur bleue» chez les israéliens. Israël qui commence à douter sérieusement de ses capacités de guerre contre l’Iran ne sait désormais plus à quel saint se vouer tant les dernières frappes de missiles balistiques et supersoniques utilisés pour la première fois par l’Iran lui ont causé du mal et des dégâts importants notamment dans les deux villes Tel Aviv et Haïfa. La question est la suivante : qu’en est-il des dernières ripostes balistiques iraniennes, une menace ou une réalité? L’occident et les Etats Unis retiennent leur souffle. Ils commencent à réfléchir milles fois avant d’entreprendre une quelconque action contre l’Iran. Une chose paraît certaine : l’arsenal iranien face aux frappes aériennes sionistes s’est renforcé davantage et plus que jamais. Le stock des missiles iraniens donne l’apparence de ne pas s’épuiser au fil des semaines qui passent au point où les systèmes de défense anti aérien israéliens se sont montrés ces derniers soixante-douze heures de plus en plus incapables à relever le défi iranien, à en détecter ou d’en intercepter dans leur intégralité.

Parmi son stock de guerre, le missile « Fallah » la toute dernière arme de l’armée iranienne dévoilée en 2023. L'Iran a annoncé samedi avoir lancé une nouvelle salve de missiles et de drones contre l'entité sioniste en représailles aux attaques de celle-ci sur son sol, faisant état de la destruction de plusieurs cibles sionistes, ont rapporté des médias locaux.
Le corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) ont en effet indiqué, dans un communiqué relayé par des médias, avoir lancé la 18ème vague d'attaques dans le cadre de l'opération "Promesse honnête 3", en représailles à l'agression sioniste déclenchée le 13 juin contre l'Iran. Une vague d’attaques qui semble avoir provoqué des dégâts remarquables en Israël selon plusieurs médias étrangers et arabes. Le CGRI a fait savoir que des drones et des missiles de précision ont été utilisés dans cette dernière série d'attaques de représailles contre l'agresseur sioniste, soulignant que ces attaques "ont réussi à détruire les cibles" visées. Des drones et des missiles d'"une précision extrême, fonctionnant au carburant solide et liquide, ont été utilisés pour frapper (...) des cibles militaires et les centres logistiques et opérationnels" de l'armée sioniste, précise le communiqué. L'Iran continue d'exercer son droit à la légitime défense en lançant des salves de missiles, en représailles à l'agression menée par l'entité sioniste sur son territoire. Les capacités de défense de l’Iran «ne pourraient jamais faire l’objet de négociations», affirme le ministre iranien des Affaires étrangères. Ne négligeant pas pour autant la voie diplomatique, l’Iran continue à moderniser et à perfectionner ses attaques défensives. Israël qui, à peine, donne l’air de regretter d’avoir été le premier « à lancer son agression contre l’Iran, devrait s’en tenir aux conséquences de ses actes et à les assumer. Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a indiqué que l’Iran ne donnerait une chance à la diplomatie qu’une fois l’agression sioniste aura cessé. Il a souligné que les capacités de défense de son pays «ne pourraient jamais faire l’objet de négociations». «Si l’agression (sioniste) cesse et que l’agresseur est tenu responsable de ses crimes, l’Iran sera prêt à envisager la voie diplomatique. À cet égard, j’ai annoncé explicitement et clairement que les capacités de défense de l’Iran ne sont pas négociables», a déclaré Abbas Araghchi dans une déclaration à l’issue d’une réunion avec ses homologues européens et le chef de la politique étrangère de l’UE, tenue vendredi à Genève. L'Iran continue d'exercer son droit à la légitime défense en lançant de nouvelles salves de missiles, en représailles à l'agression menée par l'entité sioniste sur son territoire, appelant l'agresseur à une cessation "inconditionnelle" de ses attaques sous peine d'"une réponse plus sévère". De son côté, le président iranien, Massoud Pezeshkian, a appelé à "une cessation inconditionnelle" de l'agression sioniste contre l'Iran. "Nous avons toujours recherché la paix et le calme, mais la seule façon de mettre fin à la guerre imposée dans les conditions actuelles est la cessation inconditionnelle de l'agression de l'ennemi et des garanties de la fin définitive de l'aventurisme des terroristes sionistes", a-t-il écrit dans un message sur les réseaux sociaux. Le président iranien a de nouveau averti que "si l'agression sioniste n'est pas stoppée, l'Iran donnera des réponses plus sévères qui feront regretter à l'agresseur d'avoir attaqué le pays". Quant au ministre iranien des Affaires étrangères, il exclut toute négociation sur les capacités de missiles ou de défense du pays, soulignant que les discussions de vendredi avec les Européens à Genève porteront uniquement sur les questions nucléaire et régionale. Cité vendredi par des médias iraniens, Araghchi a déclaré que "l'Iran n'engagera aucune discussion avec qui que ce soit au sujet de sa puissance balistique". Décrivant les capacités de missiles de l'Iran comme "un facteur défensif exceptionnel", il a déclaré : "Nos missiles sont destinés à défendre le pays et à créer un effet dissuasif" avant de réaffirmer que l'Iran "exerce sa légitime défense et cette défense ne cessera en aucun cas". Abbas Araghchi a de ce fait appelé le Conseil de sécurité de l'ONU à appliquer sa propre résolution 487 et à sauvegarder le régime mondial de non-prolifération suite à l'agression militaire sioniste et au bombardement jeudi du réacteur à eau lourde iranien à Arak. "Le réacteur à eau lourde d'Arak, une installation sous garanties complètes de l'AIEA (Agence internationale de l'énergie atomique) et en construction en stricte conformité avec les spécifications techniques convenues dans le Plan d'action global commun (JCPOA) pour éliminer tout risque de prolifération, a été bombardé (jeudi) en plein jour", a déclaré Araghchi dans un message publié vendredi sur les réseaux sociaux. Pour sa part, la Russie a mis en garde jeudi les États-Unis contre toute participation dans le conflit. Moscou évoque les conséquences d’une telle initiative. "Nous voudrions mettre en garde Washington, en particulier contre une intervention militaire dans la situation, qui serait une mesure extrêmement dangereuse avec des conséquences négatives vraiment imprévisibles. La Russie prend note des déclarations claires de la partie iranienne sur son engagement inébranlable à respecter ses obligations en vertu du traité sur la non-prolifération des armes nucléaires et sur sa volonté de reprendre les contacts avec les États-Unis afin d'élaborer des solutions possibles qui élimineraient tous les soupçons et préjugés infondés concernant le programme nucléaire de Téhéran, à condition qu'Israël cesse ses attaques.", a déclaré Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères. Les attaques qui inquiètent la Russie dont plus de 200 travailleurs participaient à la construction d’une centrale nucléaire dans le port de Bushehr, en Iran. Alexei Likhachev, directeur de la société nucléaire russe Rosatom, a déclaré aux journalistes que plusieurs dizaines de travailleurs russes avaient déjà été évacués de Bushehr et que d'autres pourraient suivre rapidement si nécessaire. Il a averti qu'une attaque israélienne sur le réacteur de Bushehr pourrait déclencher une catastrophe comparable à celle de Tchernobyl en 1986.


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