Israël a semé le vent mais a récolté la tempête ! C'était dans l’air des prévisions de spécialistes des questions géostratégiques au Moyen Orient. Risque géopolitiques, spectre de regain des cours énergétiques et interrogations sur des stocks de missiles iraniens, le conflit Iran- Israël n’a jamais affiché un climat d’incertitudes aussi intense et équivoque à la fois. Depuis la réponse ferme et sans délai de Téhéran des suites de l’agression gratuites de Tel Aviv de Netanyahu, les indicateurs d’un probant apaisement politique dans la région s'amenuisent de jour en jour tant le retour espéré par Washington à la table des négociations sur la détention par l’Iran de l’arsenal nucléaire paraît à tous points de vue «minces» selon les observateurs. A l’heure où la Russie de Vladimir Poutine tente de désamorcer la crise entre les deux protagonistes en conflit l’Iran et l’état sioniste x, les hostilités se poursuivaient dans leur cinquième jour de suite depuis vendredi, date de lancement de frappes israéliennes surprises avant que Téhéran n’en vienne à riposter avec une plus grande fermeté contre plusieurs villes israéliennes lesquelles ont fait jusqu’ici déjà 24 morts et plus de 500 blessés, non sans et endommager plusieurs quartiers et sites militaires importants. Israël qui incarne l’adage qui dit «vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué» paye cash et plus lourd que prévu ses errances et les approximations de son premier ministre Netanyahu et de son armée sioniste.
Maintenant que la peur s’est installée dans le camp Israélien, l’incertitude et l'insécurité sont au menu de ce pays et chez son peuple qui n’a d’autre salut que les refuges souterrains pour éviter d’être surpris en pleine nuit par des bombardements de missiles iraniens. Des routes vides, des visages inquiets, des magasins, des écoles et des entreprises fermées en plus des aéroports civils, la vie n’est plus visiblement la même depuis vendredi dernier en Israël. Les salves de drones ou de missiles balistiques lancés depuis l’Iran continuaient mardi de menacer l’ensemble du territoire juif. Pourquoi le Dôme de fer israélien s’est épuisé et n’a pas arrêté plusieurs missiles iraniens ? Lundi, l'Iran a affirmé avoir frappé avec succès l'entité Sioniste avec une salve de missiles qui ont touché plusieurs villes du pays, promettant des frappes "plus dévastatrices contre les cibles vitales" sionistes. "Une nouvelle vague d'attaques des Gardiens de la Révolution (...) a permis à des missiles d'atteindre avec succès et efficacité les cibles" en territoires occupés, a affirmé dans un communiqué l'armée iranienne.
Elle a salué une opération menée à bien "malgré le soutien total des (...) puissances occidentales et la possession des technologies de défense les plus modernes". Les Gardiens ont promis la poursuite d'opérations efficaces, ciblées et plus dévastatrices contre les cibles vitales pour l'entité sioniste, rendant hommage à Mohammad Bagheri, Hossein Salami et Amirali Hajizadeh, les trois plus hauts responsables militaires iraniens tombés en martyrs depuis le début des frappes aériennes sionistes sur l'Iran vendredi. L'Iran a promis que l'entité sioniste ne serait bientôt "plus habitable". "L'ampleur de la réponse dévastatrice des courageux combattants iraniens englobera assurément toutes les parties des territoires occupés", a affirmé le colonel Reza Sayyad, un porte-parole des forces armées. "Quittez les territoires occupés, car ils ne seront certainement plus habitables à l'avenir", a-t-il ajouté dans une allocution diffusée par la télévision d'Etat. "Sachez que séjourner dans des abris souterrains ne vous assurera pas la sécurité", a mis en garde le militaire iranien dans un message adressé aux sionistes. Le bilan est aussi lourd en Iran où l'on déplore au moins 128 personnes dont des femmes et des enfants tuées et environ 900 blessées, vendredi et samedi lors des frappes sionistes, selon un média local citant le ministère de la Santé. L'armée sioniste a mené plusieurs attaques, dans la nuit de jeudi à vendredi, contre des infrastructures civiles et militaires iraniennes, faisant des martyrs et blessés. Ces agressions se poursuivaient dimanche faisant aussi de nouvelles victimes. En réponse, l'Iran avait lancé "des centaines de missiles balistiques divers" vers l'entité sioniste. La diplomatie iranienne avait déjà qualifié, dans un communiqué, les attaques sionistes de "violation flagrante des chartes onusiennes et d'une agression manifeste contre l'intégrité territoriale et la souveraineté du pays", affirmant que "l'Iran y ripostera par tous les moyens nécessaires". Pour Téhéran, l'opération de la nuit de dimanche à lundi est un «succès», promettant des frappes «plus dévastatrices contre les cibles vitales» israéliennes.
«Une nouvelle vague d'attaques des Gardiens de la révolution […] a permis à des missiles d'atteindre avec succès et efficacité les cibles» en Israël, a affirmé dans un communiqué l'armée idéologique de la République islamique. Elle a salué une opération menée à bien «malgré le soutien total des Etats-Unis et des puissances occidentales et la possession des technologies de défense les plus modernes». La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a affirmé lundi avoir dit à Benyamin Netanyahou que la diplomatie était la meilleure solution «à long terme» avec l'Iran. Le président américain Donald Trump, allié indéfectible d'Israël, a également appelé dimanche les deux pays à «trouver un accord». Il a ajouté qu'il est «possible» que les Etats-Unis s'impliquent dans le conflit, mais qu'ils ne sont «à cet instant pas impliqués».