Plus de 850.000 candidats entament ce dimanche les épreuves. BAC 2025 : l'heure de vérité !

Oui, le baccalauréat ou le «bac» comme on l’appelle couramment est considéré en Algérie comme une joute importante qui ouvre grand aux candidats les portes à l’enseignement supérieur. Il est donc un passage obligé pour les élèves qui souhaitent continuer leurs études et décrocher les diplômes nécessaires dont la licence, le Master et le Doctorat. Il est somme toute normal que la réussite au bac garantit le «sésame» à l’élève cadre de demain. Le Bac revient donc et apporte avec lui, en 2025, de nouvelles perspectives et des opportunités d’embauche eu égard aux grands moyens mis par l’Etat, aux nouvelles spécialités innovantes et aux débouchés quand on sait l’importance de cette échéance et son rôle déterminant dans l’acquisition du savoir et la réussite dans la vie professionnelle.
Les épreuves des examens du baccalauréat 2025 en Algérie se déroulent sous un contexte marqué par une organisation accrue et une lutte implacable contre la tricherie et le recours aux moyens technologiques sophistiqués afin de garantir la transparence et l’égalité des chances de réussite. Une nouvelle fois, l’Etat a mis le paquet pour assurer à ces examens un cadre organisationnel adéquat matériellement et logistiquement, l’avenir de l’élève étant en permanence la priorité des priorités du système éducatif national. Côté chiffres, plus de 850.000 candidats rejoindront les bancs des classes ce dimanche pour prendre part aux épreuves du baccalauréat de la Session 2025.
A travers 3000 centres d'examen répartis sur l'ensemble du territoire national, les élèves candidats auront la latitude de tracer leur destin en affrontant les épreuves et les sujets retenus. Les épreuves s'étaleront du 15 au 19 juin en cours et auront lieu sous la supervision de plus de 240 000 encadreurs au niveau national. Les candidats auront le choix entre deux sujets puisés du programme annuel, dispensé durant l'année scolaire, dans chacune des sept filières, à savoir lettres et philosophie, langues étrangères, sciences expérimentales, mathématiques, technique-mathématiques, gestion et économie, ainsi que les arts. L’Algérie inaugure le Bac 2025 avec de nouvelles ambitions, de nouvelles opportunités d’admissions aux universités sous des critères de compétence qui sont une condition sine qua non de recrutements judicieux dans les entreprises économiques et les administrations publiques dans le cadre d’une vie professionnelle réussie.
La session de l'année 2025 reste tout de même marquée par une "hausse sensible du nombre de candidats libres", selon le ministère de l'Education nationale, assurant que compte tenu de l'importance de cet examen national, toutes les mesures organisationnelles ont été prises afin d'assurer le bon déroulement des épreuves. Selon le principe d’égalité de chances, le ministère de l’éducation a en effet fait du choix de «candidat libre» une option pour garantir les chances de réussite à cet examen pour donner à l’élève la plénitude et la liberté de disposer de sa vie professionnelle d’une manière générale. Le ministre de l'Education nationale, Mohamed-Seghir Saâdaoui, a présidé, dans ce sens, la semaine dernière, une conférence d'orientation consacrée à la gestion de l'examen du baccalauréat. L’occasion lui a été ainsi donnée d’assurer que "l'ensemble des institutions de l'Etat conjuguent leurs efforts afin de permettre aux candidats de passer les épreuves du Bac dans les meilleures conditions". Tout en donnant une série d'orientations en vue de la dotation de ces structures "de tous les équipements et moyens nécessaires", M. Sadaoui avait insisté sur "l'instauration d'un climat de transparence, de régularité et de discipline" au niveau des centres d'examen. Ainsi et pour faciliter davantage les démarches des candidats au baccalauréat, l'Office national des examens et concours (ONEC) a assuré que les sites dédiés au téléchargement des convocations pour les examens écrits demeureront accessibles jusqu'à la fin des épreuves pour permettre aux candidats de récupérer leurs convocations en cas de perte. L'ONEC a également exhorté les candidats à repérer à l'avance le centre d'examen où ils sont inscrits, afin d'éviter tout retard, ainsi qu'à se munir de leur convocation et de la carte nationale d'identité pour les présenter à l'entrée du centre d'examen durant toute la période du Bac et ce, jusqu'à la fin des épreuves.
En plus de la nécessité de rejoindre les salles d'examen au moins une demi-heure avant le début de chaque examen (matin et après-midi), le ministère de l'Education nationale a exhorté les candidats à "éviter d'interagir avec les faux sujets circulant sur les réseaux sociaux", les invitant à "se concentrer plutôt sur la révision et la préparation de cet examen". S'agissant des mesures visant à garantir la transparence de l'examen, il est rappelé aux candidats "l'interdiction stricte d'utiliser ou d'introduire dans les centres d'examen tout moyen de communication", notant que la loi prévoit des sanctions à l'encontre de toute personne se présentant à la place d'un autre candidat. Afin de sécuriser ces épreuves et garantir leur bon déroulement, quelque 22 000 agents de la Protection civile et 24 000 agents de l'ordre seront mobilisés et répartis à travers les centres d'examen. Pour rappel, le taux de réussite à l'examen du Bac pour l'année 2024 était de 58,28%.


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