Sujet quotidien pour beaucoup d’Oranais, si les embouteillages ont un impact certain sur notre humeur matinale et notre capacité à inventer des noms d’oiseaux (en particulier à Oran) les modélisations du trafic répondent à des théories complexes. Les habitants du quartier de Haï Oussama (Ex Boulanger) et les automobilistes empruntant ce quartier dénoncent le silence des commissions chargées de la voirie et circulation au niveau des assemblées élus qui n’ont rien fait pour mettre fin au désordre et l’anarchie qui règne au niveau des ruelles de certains quartier de la ville, à l’exemple du quartier de Boulanger où des embouteillages asphyxient les rues des frères Belhadj (Ex Guillotière), rue Boumedal Abed (Mancipp) rue Megtit Ali ( ) pour ne citer que ces trois rues, ces dernières étroites, et le trafic dense, sont sujettes à des problèmes d’embouteillages à longueur de journée ont un double sens de recrudescence de l'incivisme lié à la circulation routière et le stationnement en particulier anarchique. Pour l’instant, aucune solution pérenne n'a été mise en place par les concernés chargés de la circulation et voirie au niveau de l'APW et de l’APC, dans les différentes artères de la ville. Dans certains quartiers, les rues et les artères sont exiguës et se caractérisent par des bouchons et embouteillages. Malgré la nette amélioration constatée en matière de réduction des accidents en milieu urbain due principalement à la vigilance des agents de police chargés de la voie publique ainsi que la traque des incivilités et les amendes infligées, le stationnement interdit sur le côté gauche de la chaussée. En revanche, sur une chaussée à sens unique, le stationnement peut se faire à gauche et à droite de la chaussée et un stationnement sur un trottoir peut être fait seulement si un marquage au sol l'autorise, se garer dans les deux côtés est devenue une habitude, obstruant une des deux voies et transformant de fait la rue en sens unique, il y'a obstruction de voie et donc gêne de la circulation. Le stationnement dans la ville d’Oran reste un véritable casse-tête, pourtant la sûreté de wilaya 'SWO' a pris des mesures sévères contre le stationnement anarchique et ne ménage aucun effort pour réguler la circulation, malheureusement les commissions et services chargés de ce volet ne se soucient guère de cette situation, le stationnement une situation qui gêne ainsi la circulation des voitures et des personnes, la majorité des rues de la ville sont devenues des ''propriétés privées'' en plus du stationnement anarchique et l’incivisme de la conduite, les parkings sauvages qui existent dans chaque coin de rue, est la seconde problématique. Il est temps pour que les commissions de circulation des communes retroussent les manches pour veiller à l'application des textes de lois promulgués. Les rues, les impasses, les boulevards et places d'Oran sont-elles devenues des propriétés privées ? Oui dans la mesure où l’anarchie et le désordre règnent à tous les coins et recoins de la ville. Il est temps de mettre un terme aux bouchons qui se forment en raison du rétrécissement des voies par des centaines de véhicules qui stationnent des deux côtés. Il faut signaler aussi, l'absence de plan de circulation dans la plupart des villes de la wilaya d’Oran, et la rareté des plaques de signalisation complique la tâche des policiers. Ces derniers continuent d'éprouver des difficultés pour gérer ce phénomène.