Depuis plusieurs années, des charrettes à tractions animales pullulent dans les quartiers et rues d’Oran et perturbent l’espace public. Les artères de nos villes sont occupées par des centaines de vendeurs à la sauvette. Sous prétexte qu’ils représentent des cas sociaux. Ils profitent de l’inaction des autorités et se multiplient dans les moindres recoins des villes et des quartiers. Il semble que malgré les nombreuses saisies et mises en fourrière, les hippomobiles se sont installés en nombre important dans toutes les cités et quartiers d'Oran. Venant des agglomérations limitrophes ces embarcations de fortunes créent outre les embouteillages un désordre dans la ville et ce au détriment des automobilistes et des piétons. La ville d’Oran, aujourd’hui, témoigne d’un laisser-aller dont les conséquences sont souvent dangereuses. Dans l’interminable guerre entre l’égal et l’informel, c’est souvent l’illicite qui a le dernier mot. L’anarchie est devenue un fait tellement banalisé qu’on ne se rend même pas compte. Des charrettes en plein cœur de la ville. Il y en a eu toujours, des arrêtés d’interdiction aussi mais à aucun moment on en est venu à bout, car, et c’est malheureusement le cas, le phénomène a été toujours traité d’une manière sommaire pour ne pas dire superficielle. Face à ce phénomène, des mesures doivent être prises et des opérations de libération doivent être déclenchées pour redonner à la ville la place qu’il lui faut.