Chez une USB quasi-condamnée à la Ligue 2. Le MCO court après sa 1ère à l’extérieur

Revigorés mentalement par le valeureux point du nul obtenu à Constantine après avoir remonté un handicap de deux buts, les Oranais du Mouloudia tenteront de mettre à profit la résignation qui a gagné l’USB pour décrocher, à Biskra, leur tout premier succès de la saison à l’extérieur. A partir de 17h45, au stade du 18 février d’El Alia, la troupe à Abdelkader Amrani aura, en effet, à cœur de bonifier le précieux point ramené de Hamlaoui au nez et à la barde d’un CSC qui menait pourtant de deux buts à la mi-temps. La joie des coéquipiers de Hafid Benamara était, d’ailleurs, à la masure du petit exploit réussi dans l’antique Cirta étant donné que la dernière fois que ce MCO version Hyproc était parvenu à décrocher un résultat probant loin d’Oran, c’était lors du choc face au Paradou au temple olympique du 5-juillet (1-1), le 27 octobre dernier, à l’occasion de la 6ème journée de Ligue 1. Autrement dit, depuis presque sept longs mois et autant de désillusions à l’extérieur où les Rouge et Blanc ont perdu toutes leurs rencontres disputées, que cela soit sous les ordre d’Eric Chelle ou ceux d’Abdelkader Amrani. Après avoir, donc, brisé cette spirale de résultats négatifs, il restera aux Rouge et Blanc de passer un autre cap et décrocher une première victoire à l’extérieur cette saison. A Biskra, l’occasion est idoine pour au moins trois raisons : la bonne dynamique sur laquelle doivent surfer les Dahar and co, la fatalité et l’acceptation de la rétrogradation chez l’adversaire ainsi que la nécessité de revenir à Oran avec un résultat positif de manière à faire un grand pas vers le maintien parmi l’élite professionnelle nationale. Une lecture des évènements que partage avec lucidité l’entraineur Abdelkader Amrani qui demeure, néanmoins, conscient que tout éventuel succès à Biskra passera par l’impérativité de ne surtout pas reproduire la piètre prestation de la première période à Hamlaoui stadium. « Notre problème est que jamais nous ne commençons les matches comme il le faudrait. Notamment lors de nos derniers matches en déplacement. On vendange toute une mi-temps avant de rentrer ensuite dans la rencontre. On encaisse des buts, que ce soit le premier ou le second, sur des erreurs individuelles qu’on aurait facilement pu éviter. Et cela se reproduit constamment, on encaisse sur des erreurs individuelles » regrettait l’expérimenté technicien à l’issue du (2-2) face au CSC. Nul doute, cependant, qu’Amrani ait longuement profité du séjour à Batna entre ces rendez-vous pour tenter de remédier à ces deux défaillances et d’interpeller ses éléments sur l’obligation de ne pas refaire les mêmes erreurs. De ce que montrera, en fin d’après-midi, son équipe, dépendra, en somme, la suite du challenge.


ads