Netanyahu sous la pression des poursuites et de la rue est aujourd’hui poussé à sortir du gouvernement «par la petite porte» mais ce dernier continue de tuer de femmes et des enfants espérant se faire une virginité et faire admettre a la population une indue hypothèse d’extinction de l’entité sioniste en danger pour gonfler une popularité déjà suffisamment ébranlée par ses bourdes à profusion et sans fin. Ses hommes politiques et à commencer par les démocrates se dressent aujourd’hui contre lui et lui dénient le statut de premier ministre. Les dissidences et les démissions au sein du gouvernement israélien se sont prolongées à une véritable chasse croisée de déclarations interposées entre ministres et parois entre hommes politiques au sujet de la guerre injustifiée et insensée que mène depuis le 7 octobre 2023 l’état sioniste dans la bande de Ghaza et ce qu’elle a provoqué comme pertes humaines immondes en femmes et enfants. Et pas plus tard que mardi, une déclaration du chef de file des Démocrates a engendré une bombe en Israël. Le sentiment d’impréparation et d’incapacité d’Israël à assurer sa défense a conduit le gouvernement soumis à une forte pression de la population à supprimer l’exemption militaire des juifs orthodoxes en place depuis 1948 et à les enrôler par milliers dans la guerre contre Ghaza ce qui a vivement accentué le fossé entre Netanyahu et ses électeurs. De plus, non seulement une partie de la population juive demande le départ du premier ministre mais également des hommes politiques des plus en vue comme celui du parti des démocrates qui a qualifié la politique de Netanyahu d’échecs cumulés. Dans un discours d’une rare virulence prononcé à la télévision nationale mardi, le président du parti des Démocrates, Yair Golan, s’est mis en opposition aux critiques ayant afflué après les propos qu’il avait tenus dans la matinée et qui ont suscité un tollé. Il avait déclaré qu’Israël tuait des bébés à Gaza «comme passe-temps». Cette déclaration fracassante a obligé certains cercles comme Tsahal qui redouble de férocité à Ghaza alors que Benjamin Netanyahu croit jouer les humanitaires. Rectifiant les tirs de ses déclarations préférant les ajuster sur Netanyahu, Bolan a fait savoir que sa critique «concernait le gouvernement, pas Tsahal». «J’ai dit ce matin que nous sommes un pays sain d’esprit qui ne tue pas d’enfants. Lorsque les ministres de ce gouvernement célèbrent la mort et la famine endurées par des enfants, nous devons le dire.
Je faisais uniquement référence au gouvernement qui a le plus enregistré d’échecs dans toute l’Histoire d’Israël, et non à Tsahal. Notre mission est de veiller à ce qu’Israël reste un pays sain d’esprit qui ne tue pas d’enfants, que ce soit comme passe-temps ou pour des raisons politiques», a dit Golan. «Un gouvernement qui parle d’une bombe atomique à Gaza n’est pas un gouvernement juif». «Ni Smotrich ni Ben Gvir, qui ont échappé au service militaire, et certainement pas Netanyahu ne m’apprendront ce qu’est l’éthique du combat et ce que signifie protéger l’armée israélienne. C’est pourquoi je ne suis pas disposé à ne rien dire lorsqu’un gouvernement irresponsable porte atteinte à mon armée. Ceux qui ont vraiment Tsahal à cœur… doivent se dresser avec courage contre le gouvernement», a affirmé Golan. Golan a ensuite accusé le gouvernement d’avoir transformé la guerre en «une guerre sans objectif sécuritaire ou national», affirmant que «ce que nous observons maintenant à Gaza n’est pas une manœuvre qui vise à libérer les otages – parce qu’il était possible il y a longtemps d’obtenir la libération de tous les otages dans le cadre d’un accord global et de les rapatrier chez eux». L’opération actuelle à Gaza n’est pas non plus «une campagne pour renverser le Hamas» car Israël aurait pu depuis longtemps prendre des mesures pour commencer à mettre en place une alternative à la gouvernance «avec l’aide des sunnites modérés, en tant que projet régional qui renforce la position et la sécurité d’Israël», a-t-il poursuivi.
En ce qui concerne les critiques dont il a fait l’objet, Golan a indiqué qu’il n’était «pas effrayé par la machine à poison», ni «par les brimades», ni «par les tentatives qui visent à terroriser tous ceux qui se risquent à dire la vérité». S’exprimant lundi sur une chaîne publique, l’ancien chef d’état-major adjoint de Tsahal avait déclaré que «Israël est en passe de devenir un État paria, si nous ne recommençons pas à agir comme un pays sain d’esprit». Le chef politique, qui n’est pas membre actuel de la Knesset, avait ajouté qu ' «un pays sain d’esprit ne se bat pas contre des civils, ne tue pas des bébés comme passe-temps et ne se donne pas pour objectif d’expulser des populations». Des propos qui avaient suscité des critiques de la part de la coalition et des chefs de tous les partis d’opposition juifs.