L’occupation sauvage de l’espace public par certains commerçants continue de proliférer dans toutes les communes de la wilaya d’Oran. Ce phénomène prend de l’ampleur au fil du temps, ces ruelles des différentes villes ont étés nettoyées à maintes reprises par les forces de l’ordre qui interviennent à chaque fois qu’il est nécessaire pour faire déguerpir ces marchands ambulants qui font même de l’ombre à ceux qui exercent dans la légalité en payant les charges et les impôts. Les trottoirs et certaines chaussées continuent à être squattés par les différents commerçants d’habillement, quincailleries et même par certains établissements classés à savoir mécaniciens, tôliers, menuiseries, restaurateurs et autres, qui installent impunément du matériel, engins et autres en pleine rue. L'on constate actuellement que de nombreux individus n'hésitent pas à exposer leurs marchandises cette fois-ci accrochées aux murs ou étalées sur les trottoirs, il s'agit de vendeurs de parapluie chaussettes, jouets et d'autres objets, grignotant les espaces des trottoirs. L'occupation par ces marchands, et surtout ces établissements classés sans aucune autorisation, à fait que l'espace public de Hassi Bounif, Bir El Djir, et des agglomérations comme Ain Beida Sidi Maarouf, envahissent de larges portions de trottoir pour exposer les diverses marchandises est devenue une pratique courante dans l'ensemble des quartiers de la ville. Des garagistes pour plus de visibilité, n'hésitent pas à squatter des espaces libres ''trottoirs et chaussées''. Qui dit garage, parle aussi de carcasses de voitures, qui par manque d'espace, se retrouvent sur la place publique, pour être réparées. Ce qui peut prendre souvent plusieurs jours, des mois, voire une éternité. Cependant, cette situation constitue de nos jours de véritables raisons d'obstruction de la fluidité de la circulation, et provoque des embouteillages, voire des accidents. Ces voitures, engins, et poids lourds, qui s'immobilisent font pousser de ce fait des garages. Ces garagistes, apprend-on souvent en manque d'espace, tentent de réparer au possible les véhicules en panne sur ces espaces publics. Au pire des cas, c'est-à-dire sans une possible réparation, le véhicule reste immobilisé, souvent pour l'éternité. A cet effet, de nombreux citoyens ont dénoncé cette situation et sollicitent l’intervention des autorités compétentes afin de mettre fin à ce phénomène qui rend la vie impossible aux piétons. Il est aussi du devoir de la société civile de s’impliquer en sensibilisant davantage ces commerçants illégaux, car ce phénomène ne peut être éradiqué que par la force publique.